Élimination du chef des shebab : Hollande a coopéré avec Washington

Les services de renseignement français ont coopéré avec Washington pour l’opération qui a conduit à la mort du chef des islamistes somaliens shebab, Ahmed Abdi « Godane », tué par une frappe américaine le 1er septembre, a-t-on appris dans l’entourage du président français.

François Hollande et Barack Obama lors du sommet de l’Otan à Newport, le 5 septembre 2014. © AFP

François Hollande et Barack Obama lors du sommet de l’Otan à Newport, le 5 septembre 2014. © AFP

Publié le 13 septembre 2014 Lecture : 1 minute.

"La France et le président de la République ont appuyé la coopération en matière de renseignement et de coordination", a indiqué cette source, confirmant partiellement des informations de l’hebdomadaire Le Point.

"Cela n’a pas été une opération française sur le terrain, nous n’étions pas dans l’intervention", a toutefois précisé l’entourage de François Hollande.

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Agé de 37 ans, Ahmed Abdi "Godane", également connu sous le nom d’Abu Zubeyr, était l’une des dix personnalités les plus recherchées pour terrorisme par les États-Unis. Les shebab (les jeunes, en arabe) ont assuré qu’ils "vengeraient" la mort de Godane, nommant Ahmed Umar Abou Oubaïda pour lui succéder.

Ahmed Abdi "Godane" a été tué lors d’une frappe de missiles Hellfire et d’armes à guidage laser sur une réunion de hauts responsables shebab au sud de Mogadiscio, selon les Etats-Unis.

Selon Le Point, "les éléments permettant cette opération – à savoir l’identification précise de son pick-up et la route qu’il devait emprunter ont été transmis au Pentagone par la DGSE (renseignements extérieurs français, NDLR) sur ordre explicite du président de la République".

"Godane" était à l’origine de l’enlèvement, le 14 juillet 2009, de deux agents de la DGSE, écrit encore le journal. "Le premier, connu sous le pseudonyme de Marc Aubrière, était parvenu à s’évader, mais le second, Denis Allex, avait été détenu par Godane dans des conditions particulièrement barbares", souligne l’hebdomadaire.

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Une opération militaire française conduite le 11 janvier 2013 pour tenter de le libérer avait échoué. L’otage et deux membres du commando avaient été tués, ainsi qu’au moins 17 shebab.
 

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