Mines illégales : la Chine annonce la libération de 31 de ses ressortissants détenus en Zambie

31 ressortissants chinois qui avaient récemment été placés en détention pour avoir travaillé dans des mines illégales en Zambie ont pu quitter le pays pour rentrer chez eux, a annoncé, mercredi 7 juin, le ministère chinois des Affaires étrangères.

Vue de la mine de cuivre Frontier à Sakania (Sud-Est de la RDC), propriété du luxembourgeois Eurasian Ressources Group, le 3 mars 2015. © Gwenn Dubourthoumieu pour Jeune Afrique

Vue de la mine de cuivre Frontier à Sakania (Sud-Est de la RDC), propriété du luxembourgeois Eurasian Ressources Group, le 3 mars 2015. © Gwenn Dubourthoumieu pour Jeune Afrique

Publié le 7 juin 2017 Lecture : 1 minute.

« Après plusieurs interventions du ministère chinois des Affaires étrangères et de l’ambassade chinoise en Zambie, les 31 citoyens chinois qui avaient été interpellés et mis en détention ont embarqué dans un avion et ont pu quitter la Zambie pour retourner chez eux, dans l’après-midi du 6 juin » a déclaré Hua Chunying, une porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, mercredi 7 juin.

La Chine s’était plainte que la Zambie n’avait fourni aucune preuve solide concernant les faits reprochés aux 31 personnes arrêtées dans la ville de Chingola, sur la ceinture de cuivre zambienne. Parmi les personnes interpellées figuraient une femme enceinte et deux personnes souffrant de paludisme. Le chef de l’immigration zambienne avait, lui, déclaré aux médias locaux que ces Chinois devaient être expulsés pour avoir enfreint la loi.

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Gros investissements chinois en Zambie

Selon Reuters, les entreprises chinoises ont investi plus de 1 milliard de dollars en Zambie, qui dispose d’importantes réserves de cuivre. Ces entreprises ont parfois suscité l’animosité du pays, et notamment de certains travailleurs zambiens, les accusant d’abus.

En 2012, des mineurs zambiens avaient tué un superviseur chinois et gravement blessé un autre, au cours d’une dispute concernant le versement de salaires, dans une mine de charbon. Deux ans plus tard,  la police zambienne avait accusé deux superviseurs chinois de la même mine de tentative d’assassinat, après qu’une dispute sur les salaires de 13 mineurs avait dégénéré en fusillade.

Très gourmande en matière première, la Chine fait régulièrement l’objet de critiques concernant la manière dont ses entreprises respectent les droits sociaux et la protection de l’environnement.

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