Mali : 50 millions d’euros pour développer le réseau d’alimentation en eau potable de Bamako

La Banque européenne d’investissement (BEI) a annoncé, dans un communiqué publié le 8 juin dernier, avoir signé avec la ville de Bamako un contrat de financement de 50 millions d’euros « pour développer le réseau d’alimentation en eau potable et d’assainissement de la ville ».

Le fleuve Niger, à Bamako. Photo d’illustration. © Daou Bakary Emmanuel pour JA

Le fleuve Niger, à Bamako. Photo d’illustration. © Daou Bakary Emmanuel pour JA

Publié le 12 juin 2017 Lecture : 1 minute.

Le financement de 50 millions d’euros octroyé par la BEI à la ville de Bamako s’inscrit dans le cadre du programme sectoriel eau et assainissement (Prosea), développé par les autorités maliennes. L’accord a été signé en marge des journées européennes du développement, par le ministre de l’Économie et des Finances du Mali, Boubou Cissé, et le vice-président de la BEI Ambroise Fayolle.

Les besoins en eau de Bamako ont fortement augmenté, du fait d’une urbanisation croissante. Le projet, co-financé par l’AFD, la banque islamique de développement, la banque ouest-africaine de développement et la banque africaine de développement, doit permettre d’augmenter l’approvisionnement en eau potable de la capitale malienne et de la doter d’un meilleur système d’assainissement.

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Deux fois plus de capacités pour le réseau

Objectif : doubler les capacités du réseau d’eau potable de la ville, de 144 000 à 288 000 mètres cubes par jour, d’augmenter de 25 000 mètres cubes les capacités des réservoirs d’eau, d’ajouter 30 km de conduites d’adductions et 545 km de réseau de distribution, qui comprendront 34 000 branchements et 600 bornes fontaines. Ces nouvelles infrastructures, qui bénéficieraient à quelques 2,5 millions de personnes, devraient être mises en service d’ici 2021.

« Grâce à ce financement européen, la ville de Bamako et ses environs seront dotés d’un service de distribution en eau potable et d’assainissement de qualité », a estimé Ambroise Fayolle lors de la cérémonie de signature. « Les nouvelles infrastructures vont pouvoir répondre aux besoins d’eau potable des habitants tout en augmentant les capacités de production, améliorer les conditions sanitaires tout en protégeant les ressources en eau de la pollution ».

7,8 milliards d’euros pour l’Afrique

En janvier dernier, la banque africaine de développement avait signé avec le gouvernement malien un accord de financement de 50 millions d’euros pour la construction de deux stations de traitement des vidanges domestiques.

Partenaire de l’Afrique dans le cadre des Accords de Cotonou, la BEI a actuellement un encours financier de 7,8 milliards d’euros pour l’Afrique Subsaharienne, pour un total mondial de 21,5 milliards d’euros.

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