Le Fonds Aga Khan veut se désengager d’Énergie du Mali
La filiale ouest-africaine du Fonds Aga Khan pour le développement économique est en discussion avancée avec un investisseur pour la vente de sa participation dans Énergie du Mali (EDM).
Industrial Promotion Services West Africa, la filiale ouest-africaine du Fonds Aga Khan pour le développement économique dirigée par Mahamadou Sylla, est en discussion avancée avec un investisseur pour la vente de sa participation minoritaire dans Énergie du Mali (EDM), dont elle possède 34 %. Cette opération devra recevoir l’approbation de l’État malien, actionnaire majoritaire à 66 %. Ce dernier pourrait également vendre une partie de ses parts, ce qui entraînerait une nouvelle privatisation de l’entreprise.
Lire aussi :
Eranove a-t-il assez d’énergie pour devenir un leader continental ?
ECP va lancer un fonds infrastructures
Candidat
Toujours selon nos informations, le principal candidat est le holding français Eranove, qui possède notamment la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE). Le groupe, dirigé par le Français Marc Albérola et détenu majoritairement par le capital-investisseur Emerging Capital Partners (ECP), ambitionne de devenir un leader panafricain de l’énergie.
Eranove, qui s’approche par ailleurs d’une signature pour la construction du barrage hydraulique malien de Kénié, dément de son côté être en pourparlers à propos d’EDM.
L’entreprise, qui produit, transporte et distribue l’électricité au Mali, connaît des difficultés de longue date, accentuées par la crise politique récente. Elle pâtit de l’insuffisance et de la vétusté des installations électriques ainsi que de coûts de production supérieurs à ses revenus.
L'éco du jour.
Chaque jour, recevez par e-mail l'essentiel de l'actualité économique.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus – Économie & Entreprises
- Mines d’or au Mali : la junte place le CEO de l’australien Resolute en détention
- La Côte d’Ivoire, plus gros importateur de vin d’Afrique et cible des producteurs ...
- Au Maroc, l’UM6P se voit déjà en MIT
- Chez Tunisair, la purge des dirigeants se poursuit et les pertes s’accumulent
- Aérien : pourquoi se déplacer en Afrique coûte si cher ?