Maurice : une île, cinq coups de coeur

En dehors de ses plages, Maurice a tellement d’autres choses à offrir… Voici une sélection de cinq des nombreux attraits touristiques de l’île.

La région de Chamarel est un paradis de nature intacte. © Philippe Turpin / AFP

La région de Chamarel est un paradis de nature intacte. © Philippe Turpin / AFP

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Publié le 19 septembre 2014 Lecture : 3 minutes.

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Pour la première fois de son histoire, Maurice franchira la barre du million de touristes cette année. Un résultat satisfaisant, mais en deçà des prévisions établies en 2002 par les autorités, qui tablaient sur 2 millions de visiteurs en 2014.

La crise financière de 2008 et ses répercussions en Europe, premier marché de l’île, sont passées par là. Mais elles n’ont pas empêché les Seychelles ou les Maldives voisines d’afficher des hausses de fréquentation supérieures à 10 % en 2013 quand Maurice a dû se contenter d’à peine 3 %. Plus inquiétant : le taux d’occupation des hôtels s’est affaissé, jusqu’à 55 % l’an dernier, et les dépenses des touristes ont baissé de 9 %.

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Le secteur pèse toujours 7 % du PIB et 5 % des emplois, mais, comme le soulignent les professionnels mauriciens, il doit se réinventer pour entamer un nouveau cycle. Si certains misent sur le développement de segments à forte valeur ajoutée, comme le tourisme d’affaires ou le tourisme médical, la priorité est de retrouver de la visibilité et de diversifier l’offre en "sortant des plages". Voici cinq bonnes raisons pour succomber aux charmes de Maurice.

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  • Le Saint-Géran

© DR

S’il fallait en choisir un parmi la centaine d’hôtels multiétoilés posés comme des perles le long des côtes, autant opter pour le plus prestigieux. Adresse mythique, membre des Leading Hotels of the World, Le Saint-Géran a certes un peu perdu de sa superbe face au flamboyant Royal Palm, mais il a su conserver son élégance, entre lagon et sable blanc.

  • Casela Nature & Leisure Park
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© DR

Créé à la fin des années 1970 autour d’une simple volière, le parc de loisirs de Casela, dans l’Ouest, est devenu une attraction majeure (plus de 250 000 visiteurs par an). L’occasion de se promener au milieu d’une nature généreuse et des grands fauves, de caresser des tortues géantes ou de profiter de nombreuses activités. En attendant le parc marin, dont l’ouverture est prévue en fin d’année.

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  • Chamarel

Les fameuses Terres des sept couleurs, à Maurice. © Moongateclimber/Wikimedia Commons

Intacte ! Protégée de toute pollution touristique par les montagnes et les champs d’ananas, la petite région de Chamarel, dans le Sud-Ouest, regorge de curiosités naturelles – la plus grande cascade de l’île, les Terres des sept couleurs, dont le nuancier s’étend du brun au mauve… Elle abrite aussi l’unique rhumerie du pays – même si les meilleurs rhums arrangés s’achètent directement auprès des petits producteurs.

  • Grand Baie-La Croisette

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Si les centres commerciaux poussent comme des champignons, le Grand Baie-La Croisette, ouvert en 2012, est l’un des plus modernes et luxueux. Situé à deux pas du port de plaisance et des plages les plus cossues du Nord, il accueille, sur 50 000 m², de nombreux food courts, cinq cinémas et une centaine d’enseignes, notamment les plus en vue du prêt-à-porter. Le tout hors taxes.

  • Les happy hours du Suffren

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Plutôt léthargique les autres soirs, Port Louis se lâche chaque vendredi jusqu’à 2 heures du matin, le temps d’un happy hour déjanté au Suffren, le grand hôtel du front de mer. Incontournable pour ceux qui aiment "faire du bruit", comme le répète le DJ.

Un hôtelier qui ne manque pas de "resorts"

Fondé en 1952, le groupe Beachcomber a pris son temps pour s’aventurer hors de son île. L’hôtelier ne s’est implanté aux Seychelles qu’en 2004 et a ouvert son premier établissement sur le continent en décembre 2013. Il a jeté son dévolu sur le Maroc, attiré par "sa proximité avec l’Europe et sa volonté de développer un tourisme de qualité", explique Robert de Spéville, directeur commercial.

À Marrakech, le spécialiste ès cinq-étoiles s’est construit un petit palais des Mille et Une Nuits avec vue imprenable sur l’Atlas, pour la coquette somme de 100 millions de dollars (74,5 millions d’euros). Installé dans un parc de 300 ha, le Royal Palm dispose de 135 suites ainsi que de 90 villas disponibles à la vente (de 650 000 euros à 1 million d’euros). "C’est notre premier investissement immobilier de ce genre", précise Robert de Spéville. Leader à Maurice avec plus de 2 000 chambres réparties entre huit resorts, le groupe tient cependant à maintenir l’île en tête de ses priorités, et compte bien contribuer à la relance du secteur, en perte de vitesse depuis 2008.

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