Maroc : Mounir Kejji, 42 ans, le désenclavement rural
Né à Goulmima, non loin d’Errachidia, il a été tour à tour militant universitaire, associatif et politique. Aujourd’hui, Mounir Kejji veut se consacrer au désenclavement des régions berbères.
La question amazigh ne se limite pas à la reconnaissance d’une langue. "L’amazighité est un hôpital, une route et une école à construire", explique-t-il. Et de parcourir les montagnes de l’Atlas pour identifier les besoins de ces villages dont on ne parle qu’en hiver, quand des bébés meurent de froid. Mais l’aide humanitaire – cartons de vêtements et de médicaments – qu’il y achemine ne changera pas le sort de la population locale si l’État ne joue pas son rôle.
Dans la région du Sud-Est, classée comme la plus pauvre du Maroc, il y a des familles qui vivent avec à peine 30 euros par mois et… la baraka !
Passez votre souris sur les boutons puis cliquez sur le nom des personnalités pour lire leurs portraits.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus – Politique
- Maroc-Algérie : que contiennent les archives sur la frontière promises par Macron ?
- Le livre « Algérie juive » soulève une tempête dans le pays
- La justice sénégalaise fait reporter l’inhumation de Mamadou Moustapha Ba, évoquan...
- En Algérie, le ministre Ali Aoun affaibli après l’arrestation de son fils pour cor...
- Les sextapes de Bello font le buzz au-delà de la Guinée équatoriale