Maroc : Brahim Oummad, 31 ans, le développement durable
Sur le mont Alban, à 1 600 mètres d’altitude, les jeunes d’Imider ont improvisé un petit campement où ils organisent souvent des sit-in pour protester contre la politique d’exclusion menée par une société minière appartenant au groupe Managem.
Depuis 2011, cette petite bourgade du Sud-Est est devenue le symbole du combat des Amazighs pour profiter des richesses de leur terre. "Nous sommes dans la région la plus pauvre du Maroc. Nous n’avons plus de revenus agricoles à cause de la pollution des eaux engendrée par la mine.
Nos jeunes sont au chômage, alors que les exploitants de cette mine pourraient les employer", s’indigne Brahim Oummad, lui-même sans emploi après avoir cumulé plusieurs petits boulots. Chaque jour, en regardant sortir de la mine des camions chargés d’argent, il se prend à rêver de voir son village briller du même éclat.
Passez votre souris sur les boutons puis cliquez sur le nom des personnalités pour lire leurs portraits.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- La Côte d’Ivoire, plus gros importateur de vin d’Afrique et cible des producteurs ...
- Algérie : Lotfi Double Kanon provoque à nouveau les autorités avec son clip « Ammi...
- Le livre « Algérie juive » soulève une tempête dans le pays
- Au Maroc, l’UM6P se voit déjà en MIT
- La stratégie de Teyliom pour redessiner Abidjan