Maroc : Rachid El Hahi, 41 ans, l’action politique
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Derrière le peintre, il y a le militant politique, celui qui, en 1991, comptait déjà parmi les signataires de la charte d’Agadir, premier document recensant les principales revendications amazighs et qui servira de base, neuf ans plus tard, à la rédaction du "Manifeste berbère".
Cette année-là, Rachid El Hahi était membre du Mouvement estudiantin amazigh (El Fassil El Amazighi), émanation de la gauche, pour affirmer sa particularité identitaire et culturelle.
Le contexte était tendu : le régime faisait alors face à des étudiants qui réclamaient rien de moins que la création d’un État amazigh ! Mais au fil des années et des réponses plus au moins satisfaisantes de l’État, les militants ont mis de l’eau dans leur vin. Aujourd’hui, Rachid El Hahi est à la tête de la Coordination nationale des associations amazighs, qui plaide pour une plus grande ouverture des pouvoirs publics à l’égard des Berbères.
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