Centrafrique : N’Guendet et son agenda caché

Le président du Parlement de transition centrafricain, Alexandre-Ferdinand N’Guendet, est entré en guerre ouverte avec la présidente de transition, Catherine Samba-Panza

Alexandre-Ferdinand N’Guendet, à Bangui, le 13 janvier 2014. © Eric Feferberg/AFP

Alexandre-Ferdinand N’Guendet, à Bangui, le 13 janvier 2014. © Eric Feferberg/AFP

Publié le 11 septembre 2014 Lecture : 1 minute.

Partisan de la nomination de Karim Meckassoua au poste de Premier ministre, Alexandre-Ferdinand N’Guendet, le président du Parlement de transition (CNT), avait un agenda à peine caché : forcer Catherine Samba-Panza à démissionner et assurer l’intérim.

C’est en tout cas ce qu’il a expliqué au médiateur congolais, Denis Sassou Nguesso, lorsque ce dernier a convoqué une partie des leaders politiques centrafricains, peu après la nomination de Mahamat Kamoun à la primature. Le plan de N’Guendet n’a pas eu le succès escompté auprès de DSN, même si ce dernier soutenait ouvertement Meckassoua. Quant à Samba-Panza, qui a confirmé Kamoun, le 22 août, elle en a manifestement eu vent.

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Depuis, la guerre est déclarée entre cette dernière et N’Guendet. Devant plusieurs diplomates, le président du CNT a même expliqué avoir reçu des menaces de mort par SMS. Inquiets de ces tensions, les représentants de la communauté internationale à Bangui ont demandé aux deux protagonistes de "respecter l’esprit de la transition".

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