Crise dans le Golfe : qui sont les médiateurs africains ?

Quelques États africains ont entrepris des actions de médiation entre Riyad et Doha, alors même que le conflit entre les deux pays ne les concerne pas. Sans grand résultat jusqu’à maintenant…

L’émir du Qatar, Cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, le 3 août 2015 à Doha. © Brendan Smialowski/AP/SIPA

L’émir du Qatar, Cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, le 3 août 2015 à Doha. © Brendan Smialowski/AP/SIPA

ProfilAuteur_NadiaLamlili

Publié le 21 juin 2017 Lecture : 1 minute.

Trois semaines après son déclenchement, la crise dans le Golfe ne se calme pas. Un cortège de médiateurs internationaux ne cesse de défiler dans les chancelleries du Golfe, appelant à éviter une guerre ouverte dans une région déjà extrêmement vulnérable.

L’Afrique, qui subit malgré elle cette crise, fait partie de ces médiateurs. Dans un continent où la présence du Qatar est plus récente et moins visible, le rapport de forces est largement en faveur de l’Arabie saoudite. Beaucoup de pays africains ont en effet cautionné la position de Riyad en rappelant leurs ambassadeurs à Doha (Sénégal, Niger, Tchad…). Les plus radicaux, comme la Mauritanie et les Comores, ont carrément rompu leurs relations diplomatiques avec le petit émirat.

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Mais il y a aussi ceux qui ont adopté une troisième voie, celle du dialogue (Maroc, Algérie, Soudan…). Ces pays-là ont proposé leurs bons offices. Ils se greffent presque tous sur la médiation du Koweït, seul pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG), avec Oman, à ne pas avoir rompu ses relations avec Doha. 

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