Libye : 44 soldats tués en un mois dans les combats à Benghazi

Quarante-quatre soldats des forces loyales au maréchal Khalifa Haftar, homme fort de l’est libyen, ont été tués en un mois de combats contre des groupes jihadistes à Benghazi, selon une source médicale de cette ville.

Les forces loyales aux autorités libyennes parallèles, commandées par le maréchal Khalifa Haftar à Benghazi, en Libye, le 20 mai 2017. © Abdullah DOMA / AFP

Les forces loyales aux autorités libyennes parallèles, commandées par le maréchal Khalifa Haftar à Benghazi, en Libye, le 20 mai 2017. © Abdullah DOMA / AFP

Publié le 2 juillet 2017 Lecture : 1 minute.

Les soldats ont été tués dans les quartiers d’al-Sabri et Soug al-Hout, derniers bastions des jihadistes à Benghazi, a précisé à l’AFP Hani al-Aribi, porte-parole du ministère de la Santé des autorités parallèles de l’est du pays.

Deux autorités se disputent le pouvoir en Libye : un gouvernement d’union nationale basé à Tripoli et reconnu par la communauté internationale et une autorité non reconnue dans l’Est du pays à laquelle est lié le maréchal Haftar.

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Un porte-parole de l’Armée nationale libyenne (ANL) autoproclamée par Khalifa Haftar, Khalifa al-Abidi, a fait de son côté état samedi d’une « progression importante », ajoutant que les « terroristes » étaient assiégés dans une zone de 2km2.

Aucun bilan n’a été communiqué sur les pertes du côté des jihadistes.

Le maréchal Haftar a appelé ses troupes cette semaine à accélérer leur progression pour « libérer totalement la ville de Benghazi des terroristes ».

Depuis le printemps 2014, l’ANL livre une guerre sans relâche aux groupes jihadistes parmi lesquels figurent notamment des membres présumés de l’organisation Etat islamique (EI) et d’autres jihadistes proches d’Al-Qaïda.

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Fin mai, le groupe libyen d’Ansar Asharia, classé comme organisation terroriste par l’ONU et les Etats-Unis, a annoncé sa « dissolution », admettant implicitement avoir été « affaibli » par la guerre contre les forces du maréchal Haftar.

Le groupe lié à al-Qaïda est accusé par Washington d’être derrière l’attaque du 11 septembre 2012 contre le consulat américain de Benghazi (est), qui a coûté la vie à l’ambassadeur Christopher Stevens et à trois autres Américains.

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La Libye est livrée au chaos depuis la chute de l’ex-dictateur Mouammar Kadhafi en 2011.

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