L’ONU étudie des sanctions contre les miliciens libyens
Gel des avoirs à l’étranger et interdiction de voyager : l’ONU planche sur des sanctions à prendre contre les miliciens qui s’opposent au nouveau Parlement libyen élu en juin.
![Une colonne de fumée s’élève au-dessus de la route de l’aéroport de Tripoli, en juillet 2014. © Mahmud Turkia/AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2014/09/04/004092014094521000000Libyemahmudturkia.jpg)
Une colonne de fumée s’élève au-dessus de la route de l’aéroport de Tripoli, en juillet 2014. © Mahmud Turkia/AFP
Les pays membres du Conseil de sécurité de l’ONU discutent d’un projet de résolution qui infligerait des sanctions personnelles – gel des avoirs à l’étranger et interdiction de voyager – aux responsables politico-militaires de la désintégration de la Libye.
>> Lire : le gouvernement libyen admet avoir perdu le contrôle de Tripoli
Armes en provenance du Qatar
Outre les États-Unis, la France et le Royaume-Uni, l’Union européenne, l’Allemagne, l’Espagne et l’Italie – dernier pays à disposer d’une représentation diplomatique à Tripoli – sont en première ligne. Autres points en discussion à New York : le contrôle des armes et le renforcement de l’embargo.
Selon nos informations, des armes en provenance du Qatar, de l’Europe de l’Est et du Soudan ont été récemment livrées aux milices islamistes à Misrata et sur la base militaire et aéroportuaire de Maitiga, à Tripoli.
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