Football : Seydou Doumbia est « très heureux de rejoindre le Sporting Lisbonne »

Champion de Suisse et meilleur buteur du championnat avec le FC Bâle, Seydou Doumbia va évoluer au Sporting Lisbonne, le club où a été formé Cristiano Ronaldo. Le buteur ivoirien, âgé de 29 ans, qui aurait également pu rejoindre l’Espagne ou la Turquie, a été rappelé en juin par Marc Wilmots en sélection.

Seydou Doumbia, en octobre 2016, lorsqu’il portait le maillot du FC Bâle. © Georgios Kefalas/AP/SIPA

Seydou Doumbia, en octobre 2016, lorsqu’il portait le maillot du FC Bâle. © Georgios Kefalas/AP/SIPA

Alexis Billebault

Publié le 4 juillet 2017 Lecture : 3 minutes.

Jeune Afrique : Vous êtes sous contrat avec l’AS Roma, qui vous a prêté plusieurs fois ces dernières années, au CSKA Moscou, à Newcastle United ou encore au FC Bâle. Vous voici au Portugal. Il n’a jamais été question de retourner en Italie ?

Seydou Doumbia : Ah non, pas du tout. Ce n’était vraiment pas envisageable. C’est un prêt qui va rapidement se transformer en transfert. J’avais plusieurs opportunités pour poursuivre ma carrière. J’avais eu des contacts avec le Fenerbahce Istanbul, en Turquie, et également avec Gérone, qui vient de monter en Liga espagnole. Mais c’était beaucoup plus concret avec le Sporting Lisbonne.

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Que savez-vous de ce club ?

C’est un des trois meilleurs du Portugal, avec le FC Porto et Benfica. Il a un gros palmarès, même s’il n’a plus été champion depuis 2002. C’est d’ailleurs un des objectifs de cette saison : le titre national. L’autre, c’est de se qualifier pour la phase de groupes de la Ligue des Champions. Nous allons disputer fin juillet et début août le troisième tour préliminaire. Le club a vraiment envie de réussir sa saison. Il a terminé troisième en 2016-2017, il veut faire mieux.

J’aurais aimé jouer en France. Ce n’est pas impossible que cela arrive un jour, j’ai encore quelques années à jouer devant moi.

Quand allez-vous découvrir votre nouvel environnement ?

Ce mercredi. On va me présenter à l’entraîneur (Jorge Jesus), aux autres joueurs de l’effectif. Je sais qu’il y a beaucoup de nationalités. Je ne sais pas, par contre, quand je vais débuter les entraînements. J’ai eu peu de vacances, puisque j’ai joué avec la Côte d’Ivoire le 10 juin contre la Guinée (2-3). Je suis encore un peu fatigué par la saison avec le FC Bâle.

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Vous avez joué au Japon, en Russie, en Italie, en Suisse, en Angleterre, et bientôt au Portugal. Mais jamais en France. Il n’y a pas eu d’opportunités lors du mercato ?

Aucune ! C’est comme ça. J’avais été proche de Marseille il y un an et demi. Mais rien cette fois-ci. J’aurais aimé jouer en France. Ce n’est pas impossible que cela arrive un jour, j’ai encore quelques années à jouer devant moi. Mais je suis au Sporting Lisbonne, et je suis très heureux de rejoindre ce club.

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Cette saison en Suisse semble vous avoir fait beaucoup de bien…

Oui. Je restais sur une saison où j’avais été prêté d’abord à Newcastle, où ça ne s’était pas forcément bien passé, puis au CSKA Moscou, où j’avais marqué 12 buts. A Bâle, j’ai pu disputer une saison complète avec le meilleur club du pays, dans un championnat que je connais très bien, puisque j’avais évolué aux Young Boys Berne (2008-2010).

On va affronter le Gabon fin août et début septembre en qualifications pour la Coupe du Monde. Deux matches décisifs. Ou ça passe, ça casse. Moi, je pense vraiment que ça va passer.

Cela vous a permis de retrouver la sélection ivoirienne, quittée en mars 2016 après une fâcherie avec Michel Dussuyer, le sélectionneur de l’époque…

Marc Wilmots m’a téléphoné après sa nomination. Nous avons eu une conversation, et il m’a dit qu’il comptait sur moi. J’ai bien évidemment accepté, car la sélection, c’est important pour moi. Quand j’ai retrouvé l’équipe, il y avait beaucoup de nouveaux visages, des joueurs que je ne connaissais que de nom.

Wilmots a débuté par deux défaites, aux Pays-Bas en amical (0-5), puis contre la Guinée (2-3) à Bouaké, match durant lequel vous avez inscrit deux buts. Que vous inspirent ces échecs ?

Ce n’est pas idéal pour un sélectionneur de commencer ainsi, c’est évident. Mais il ne faut pas dramatiser. Cela arrive à toutes les équipes. Au moins, cela a produit un électrochoc. On va affronter le Gabon fin août et début septembre en qualifications pour la Coupe du Monde. Deux matches décisifs. Ou ça passe, où ça casse. Moi, je pense vraiment que ça va passer. Nous allons revenir bien préparés et très motivés.

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