Rwanda – Faustin Nyamwasa : drôle de procès à Johannesburg

Sans surprise, l’État rwandais n’a pas été mis en cause dans le jugement des auteurs présumés de la tentative de meurtre de Faustin Nyamwasa.

L’ex général Feustin Nyamwasa témoignant devant le tribunal à Johannesburg. © Stéphane de Sakutin/AFP

L’ex général Feustin Nyamwasa témoignant devant le tribunal à Johannesburg. © Stéphane de Sakutin/AFP

Publié le 4 septembre 2014 Lecture : 1 minute.

C’est avec sérénité que les autorités rwandaises ont attendu le jugement, le 29 août à Johannesburg, des auteurs présumés de la tentative de meurtre, en 2010, de l’ex-général – aujourd’hui opposant – Faustin Nyamwasa. Motif : à aucun moment l’État rwandais n’a été nommément mis en cause par la police ou la justice sud-africaine pendant le procès.

"Les quatre individus, sur six, qui ont été reconnus coupables [trois Tanzaniens et un Rwandais] n’ont rien à voir avec Kigali", insiste un collaborateur du président Paul Kagamé, qui regrette néanmoins les "incohérences" qui ont, selon lui, émaillé les enquêtes menées par les Sud-Africains dans les affaires Nyamwasa et Patrick Karegeya (un autre opposant rwandais, assassiné le 31 décembre 2013 à Johannesburg) : un témoin clé mystérieusement exfiltré en Australie, un traducteur assermenté qui se révèle être un membre de la famille de Nyamwasa, etc.

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Ce dernier, lui, n’en démord pas : chaque fois qu’il en a eu l’occasion, l’ancien chef d’état-major a répété que Kagamé était le commanditaire de ses mésaventures. Avec conviction, mais sans en apporter la preuve.

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