Burundi : huit personnes tuées par une grenade dans un bar de la province de Kayanza

Des sources administrative et policière signalent qu’au moins huit personnes ont été tuées et une soixantaine d’autres blessées par l’explosion d’une grenade dans la soirée du dimanche 9 juillet dans un bar de la province de Kayanza, dans le nord du Burundi.

Le porte-parole de la police burundaise a qualifié l’attaque de Kayanza d’acte terroriste. © Jerome Delay/AP/SIPA

Le porte-parole de la police burundaise a qualifié l’attaque de Kayanza d’acte terroriste. © Jerome Delay/AP/SIPA

Publié le 10 juillet 2017 Lecture : 1 minute.

« Des criminels non encore identifiés ont lancé hier vers 20h00 (17h00 GMT) une grenade au milieu de dizaines de gens qui prenaient un verre assis devant un bar de la colline de Shinya, dans la commune de Gatara », a annoncé lundi 10 juillet l’administratrice de cette commune, Dévote Ndayizeye.

« Six personnes sont mortes sur le champ et 66 autres ont été blessées, dont dix qui sont dans un état grave », a-t-elle poursuivi auprès de l’AFP, expliquant que « la plupart ont été évacuées dans les hôpitaux de la région ». « Deux autres personnes parmi celles qui ont été grièvement blessées ont succombé à leurs blessures alors qu’elles étaient déjà à l’hôpital », a ajouté Mme Ndayizeye, précisant que ce bilan était « provisoire » car les chiffres continuaient d’évoluer. Huit personnes sont donc mortes des suites de l’attaque pour le moment.

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Le porte-parole de la police, Pierre Nkurikiye, a confirmé l’information sur son compte Twitter, parlant de huit morts et 50 blessés.

https://twitter.com/PierreNkurikiye/status/884340574391861248

Aucune piste n’est privilégiée

Selon une source policière de l’AFP, « une enquête est en cours pour identifier les coupables, mais aucune piste, qu’elle soit politique, foncière − comme c’est souvent le cas − ou autre, n’est privilégiée jusqu’ici ».

Le Burundi est régulièrement le théâtre d’attaques à la grenade depuis de nombreuses années. Mais celles-ci se sont multipliées avec la grave crise politique émaillée de violences que vit ce pays depuis la candidature en avril 2015 du président Pierre Nkurunziza à un troisième mandat controversé et sa réélection en juillet de la même année. Pouvoir et opposition se rejettent la responsabilité de ces crimes, jamais revendiqués.

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