Mali : un chef jihadiste du Front de libération du Macina abattu par l’armée

L’armée malienne a abattu dans le centre du pays un chef du Front de libération du Macina (FLM), groupe jihadiste actif dans cette région, auteur de plusieurs attaques contre les forces de sécurité, a-t-on appris vendredi de source militaire.

Un groupe de combattants d’Al Qaïda, lié à l’organisation terroriste Ansar Dine, au Mali, à Tombouctou en 2012. © STR/AP/SIPA

Un groupe de combattants d’Al Qaïda, lié à l’organisation terroriste Ansar Dine, au Mali, à Tombouctou en 2012. © STR/AP/SIPA

Publié le 14 juillet 2017 Lecture : 1 minute.

« Une mission de la garde nationale a abattu le terroriste Bekaye Sangaré à Mougna », localité à 40 km à l’ouest de Djenné, dans la région de Mopti (centre), a affirmé à l’AFP une source militaire. La garde nationale est une unité de l’armée malienne. Le chef jihadiste a été tué jeudi soir, a affirmé la même source militaire, sans donner de détail sur les circonstances de l’opération.

Un fidèle de Amadou Koufa

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Bekaye Sangaré dont l’âge n’a pas été indiqué, est un dirigeant du FLM, créé au début de 2015, dirigé par le prédicateur radical Amadou Koufa, et allié au groupe jihadiste Ansar Dine.

Le chef jihadiste tué était auteur de « plusieurs attaques dans le secteur (centre du Mali) dont celles des postes de gendarmerie et de douane de Benena », près de la frontière burkinabè, a dit la même source militaire.

Les attaques à Benena ont eu lieu dans la nuit du 8 au 9 juillet, selon l’armée malienne qui a affirmé avoir repoussé ces assauts, sans donner de bilan.

Bekaye Sangaré « est aussi l’auteur de l’attaque » d’un poste de gendarmerie » près de Djenné « et de l’assassinat d’un garde (un soldat) l’année dernière » dans la même zone, a ajouté la même source militaire sans donner plus de précisions sur ces événements.

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Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda. Ces groupes ont été en grande partie chassés par une opération militaire internationale lancée en janvier 2013, à l’initiative de la France, qui se poursuit actuellement.

Mais des zones entières du pays échappent encore au contrôle des forces maliennes, françaises et de l’ONU (Minusma), régulièrement visées par des attaques, et malgré la signature en mai-juin 2015 d’un accord de paix, censé isoler définitivement les jihadistes.

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