Gabon : Libreville en pleine forme
Déjà bien dotée en services de pointe, la capitale gabonaise ouvre de nouvelles unités de soins et concentre les compétences.
![Le centre-ville de Libreville. © David Ignaszeweski pour Jeune Afrique](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2014/09/08/008092014153759000000librevilleok.jpg)
Le centre-ville de Libreville. © David Ignaszeweski pour Jeune Afrique
L’offre de santé s’améliore de façon remarquable à Libreville. Restauré en 2012, l’hôpital général de la ville compte désormais deux services d’urgences (adultes et pédiatrie), cinq nouveaux blocs opératoires, mais aussi des salles de réveil, de stérilisation et de soins intensifs. Le gouvernement poursuit la mise en oeuvre du schéma directeur hospitalier de la capitale, dont une grande partie porte sur le réaménagement complet du Centre hospitalier de Libreville (CHL) en Centre hospitalier universitaire (CHU).
Le site principal, en centre-ville, est désormais spécialisé en chirurgie, tandis que d’autres pôles spécialisés du CHU ont été constitués en périphérie. Un grand service d’oncologie s’organise dans le nord de la capitale, dans le nouveau quartier d’Angondjé, où les pavillons de l’Institut de cancérologie ont été livrés l’an dernier.
Owendo, en banlieue sud, accueille les services de traumatologie et d’orthopédie. Quant à l’hôpital Jeanne-Ébori, rétrocédé par la Caisse nationale de sécurité sociale au ministère de la Santé en 2012 (comme celui d’Owendo), il a été détruit l’an dernier. À sa place se dresseront les nouveaux bâtiments du pôle de santé maternelle et infantile du CHU, dont les travaux, dirigés par l’entreprise autrichienne Vamed Engineering (spécialiste du secteur), devraient s’achever vers la fin de 2015 ou le début de 2016.
La qualité de l’offre hospitalière s’était déjà enrichie à Libreville avec l’ouverture, fin 2005, de l’hôpital d’instruction des armées Omar-Bongo-Ondimba, équipé avec l’aide de la coopération française. Doté d’un plateau technique de pointe, notamment en matière de chirurgie orthopédique, l’établissement peut désormais prendre en charge des patients dont l’état nécessitait auparavant une évacuation à l’étranger. Ses tarifs sont alignés sur ceux de la fonction publique, et l’hôpital entretient des relations privilégiées avec la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS).
>> Lire aussi notre dossier : Libreville dans tous ses états
Ultraperformant
Enfin, inaugurée en 2000 grâce au soutien de l’ex-première dame, Édith-Lucie Bongo Ondimba, la polyclinique El-Rapha reste le plus grand établissement conventionné par les caisses de sécurité sociale. Elle bénéficie de l’assistance technique de médecins militaires marocains et dispose également d’un plateau ultraperformant, tant en matière de laboratoires que d’imagerie médicale (scanner, IRM, colonne de coelioscopie). La radiologie est le service le plus fréquenté de l’établissement, avec plus de 4 000 consultations par an.
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