Le golf en Afrique : une petite balle qui monte, qui monte…

Avec quelque 400 clubs, le continent gagne le coeur des amateurs de golf. Parmi les nations les plus cotées, l’Afrique du Sud, le Maroc et l’île Maurice, qui proposent des parcours à couper le souffle.

Golf du Palais royal, à Agadir. © STUART FRANKLIN / AFP

Golf du Palais royal, à Agadir. © STUART FRANKLIN / AFP

ProfilAuteur_MichaelPauron

Publié le 4 septembre 2014 Lecture : 2 minutes.

En 1986, le premier green sénégalais faisait swinguer les touristes au Club Med du Cap Skirring, en Casamance, l’un des centres de vacances les plus populaires avant qu’éclate la rébellion. D’autres parcours ont ouvert entre-temps, notamment à Dakar, mais c’est finalement le neuf-trous de Saly, inauguré en 1996 sur la Petite Côte, qui est devenu le plus prisé des joueurs de passage et des nantis du Sénégal.

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Oeuvre de l’architecte belge Vic Bernstein, il s’est étendu deux ans plus tard avec un second parcours, de neuf trous également. Cet écrin de verdure au coeur d’une région plutôt aride est loin d’être une exception en Afrique. Le green de Saly fait partie des quelque 400 clubs de golf répartis sur le continent. Toutes les capitales, ou presque, en possèdent un.

Certains pays se distinguent cependant. Le site communautaire leadingcourses .com recense ainsi les clubs les plus populaires. L’Anahita Resort de l’île Maurice est le mieux noté, devant le Fancourt, dans la province du Cap-Occidental, en Afrique du Sud. La nation Arc-en-Ciel possède pas moins de 231 clubs de golf et plus de 600 parcours, ce qui fait d’elle La Mecque africaine de la petite balle blanche.

L’Afrique du Sud a même donné au monde de véritables légendes, comme Gary Player, encore considéré comme l’un des meilleurs joueurs de tous les temps.

Elle a même donné au monde de véritables légendes, comme Gary Player, encore considéré comme l’un des meilleurs joueurs de tous les temps. Certains greens sud-africains offrent une expérience inégalable, comme le Leopard Creek, à une portée de drive du parc Kruger. Qui aurait imaginé pousser la balle entre les girafes et les crocodiles ? Financé par la deuxième fortune du pays, Johann Rupert, le parcours est principalement destiné aux 500 membres de ce club très select, à moins d’être invité et de débourser un greenfee ("droit de jouer") de 1 950 rands (136 euros).

Vanter les greens du pays

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Autre nation appréciée des joueurs, le Maroc, qui possède même un magazine spécialisé, Golf du Maroc. Début juillet, le royaume arborait d’ailleurs un pavillon au dernier Alstom Open de France, près de Paris. Hatim El Gharbi, directeur de l’Office national marocain du tourisme à Paris, Mohamed Chaïbi et Mustapha Zine, tous deux vice-présidents délégués de l’Association du trophée Hassan-II de golf, n’ont pas manqué ce rendez-vous.

Objectif : vanter les greens du pays, toujours plus nombreux. En octobre, le golf de Tazegzout, à quinze minutes du centre d’Agadir, devrait ainsi ouvrir ses portes. Bâti sur une falaise à 80 mètres au-­dessus du niveau de la mer, dans la nouvelle station balnéaire de Taghazout Bay, ce dix-huit-trous a été dessiné par Kyle Phillips, célèbre designer de greens. Club-house, forêt d’arganiers, restaurant… Un hôtel, géré par le groupe Hyatt, viendra compléter en 2015 cet ambitieux complexe. Avis aux accros du swing.

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