L’Arabie Saoudite met fin à l’amnistie pour les Éthiopiens clandestins
L’Éthiopie s’est inquiétée mardi 25 juillet de la fin de l’amnistie décrétée en Arabie saoudite qui permettait aux travailleurs clandestins de quitter le pays sans encombre. Les plus de 300 000 travailleurs éthiopiens ayant décidé de rester dans le royaume risquent la prison ou la déportation.
L’Éthiopie a annoncé que la majorité de ses citoyens travaillant illégalement en Arabie Saoudite n’avaient pas quitté le pays avant la fin de l’amnistie, mardi 25 juillet. En mars dernier, la pétromonarchie avait déclaré que les travailleurs clandestins qui quitteraient le pays dans une période de 90 jours ne seraient pas arrêtés.
340 000 Éthiopiens ont décidé de rester
La date limite avait été repoussée d’un mois, mais jusqu’ici seuls 60 000 Éthiopiens clandestins, sur un total estimé à 400 000, ont quitté le pays, d’après Addis-Abeba, rapporte la BBC. Ceux qui ont décidé de rester risquent désormais l’emprisonnement ou la déportation forcée.
Des dizaines de milliers de travailleurs de différentes nationalités ont profité de la période d’amnistie pour partir ou acquérir des papiers en règle.
Un précédent en 2013
En 2013, une campagne similaire avait débouché sur le départ de plus de 2,5 millions de travailleurs clandestins. Plusieurs Éthiopiens avaient été tués au cours d’altercations avec la police saoudienne, alors qu’ils étaient parqués pour être déportés.
Selon les autorités saoudiennes, le pays compterait plus d’un million de travailleurs clandestins qui opèrent généralement dans le BTP ou en tant que domestiques.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- La Côte d’Ivoire, plus gros importateur de vin d’Afrique et cible des producteurs ...
- Algérie : Lotfi Double Kanon provoque à nouveau les autorités avec son clip « Ammi...
- Le livre « Algérie juive » soulève une tempête dans le pays
- Au Maroc, l’UM6P se voit déjà en MIT
- La stratégie de Teyliom pour redessiner Abidjan