Tunisie : pourquoi l’armée n’y arrive pas
Dans une enquête exclusive à paraître dans son numéro 2798, Jeune Afrique explique pourquoi l’armée tunisienne n’arrive pas à reprendre le contrôle du Mont Chaâmbi, foyer de l’insurrection jihadiste dans le pays, et révèle des détails sur son fonctionnement, ses guerres avec le pouvoir politique, la nébuleuse terroriste…
![Un véhicule de l’armée tunisienne. © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2014/08/24/024082014170436000000armeetunisienne.jpg)
Un véhicule de l’armée tunisienne. © AFP
Attaque de Henchir Talla, où 15 militaires ont trouvé la mort, démission du chef d’état-major de l’armée de terre, le général Mohamed-Salah Hamdi, rumeurs persistantes de dissensions au sommet de l’État : l’armée tunisienne est aujourd’hui dans l’œil du cyclone. Adulés au lendemain de la révolution, parce qu’ils avaient refusé de tourner leurs armes contre leur peuple, les militaires tunisiens sont aujourd’hui sous le feu des critiques. En cause : leur incapacité apparente à reprendre le contrôle du Mont Chaâmbi et à venir à bout des foyers d’insurrection jihadiste. Plus d’une cinquantaine de soldats ont déjà été tués en deux ans.
>> Lire aussi : "Défense : quelles capacités militaires pour la Tunisie en 2014 ?"
L’enquête de Samy Ghorbal, réalisée à Tunis début août, lève un coin du voile sur ce dossier brûlant, et apporte son lot de révélations. Pourquoi les politiques, sous les gouvernements de la troïka, ont-ils tardé à prendre la mesure du défi terroriste ? Le "grand chambardement" d’août 2013, décidé par Moncef Marzouki et qui a abouti au renouvellement de la totalité de l’état-major, a-t-il déstabilisé l’institution, au plus mauvais moment ?Comment expliquer le fiasco de Henchir Talla, et que faut-il penser des graves accusations portées dès le lendemain du drame, par le syndicaliste policier Sahbi Jouini ? Y a-t-il eu des dysfonctionnements, et si oui lesquels? Quelle est la responsabilité exacte de l’ancien chef d’état-major de l’armée de terre dans la débâcle du 17 juillet ? Est-il parti de son plein gré ou l’a-t-on remercié ? Enfin, qui sont les jihadistes, qui tiennent en échec l’armée depuis deux ans, et surtout combien sont-ils ?
Un dossier exclusif à lire dans le numéro 2798 de Jeune Afrique, en vente à partir du 24 août. Cliquez sur l’image ci-dessous pour accéder à la vente en ligne.
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