L’actu du 3 août en direct : croissance au Gabon, résolution 2303 de l’ONU sur le Burundi, racisme en Afrique du Sud…

Retrouvez toutes les informations de ce jeudi 3 août dans notre fil d’actualité en direct.

Chaque jour, suivez notre fil actu. © Jeune Afrique/Piktochart

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Publié le 3 août 2017 Lecture : 6 minutes.

20h25 – Le maréchal Haftar s’oppose à l’entrée de navires étrangers dans les eaux libyennes

« Le maréchal Khalifa Haftar a donné des ordres à l’état-major de la marine d’empêcher l’entrée de tout navire étranger dans les eaux territoriales libyennes sans autorisation de l’Armée de libération nationale (ANL) », selon le porte-parole du commandement général de l’ANL. Une déclaration qui intervient au lendemain de l’annonce par l’Italie de son intention d’envoyer ses navires jusque dans les eaux libyennes afin de lutter contre le trafic de migrants. L’homme fort de l’est libyen entend ainsi marquer son opposition à ce qui a été convenu entre son rival le chef du GNA, Fayez al-Sarraj, et l’Italie.

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17h20 – Gabon : le FMI prévoit une croissance économique d’environ 1% en 2017

Le Fonds monétaire international (FMI), qui achevait mercredi 12 août une mission de deux semaines au Gabon, s’est inquiété de ses perspectives économiques “ »délicates » à court terme. D’après l’institution de Bretton Woods, la croissance économique globale devrait s’avérer « modeste, aux alentours de 1% » en 2017. En cause : la chute depuis 2014 des cours internationaux du baril de brut, qui s’est accompagnée d’un recul de l’activité économique et d’une détérioration des recettes budgétaires.

Le FMI note toutefois un premier semestre 2017 encourageant, avec le redressement des prix énergétiques internationaux et la vitalité des secteurs liés aux ressources naturelles. Le pays devrait également profiter du prêt accordé par le FMI au titre de son mécanisme élargi de crédit, pour un montant de 642 millions d’euros.

12h30 –Trafic de migrants : des navires italiens vont prêter main forte aux gardes-côtes libyens

Le Parlement italien a approuvé mercredi 2 août l’envoi de navires dans les eaux territoriales libyennes, destinés à apporter un soutien technique aux gardes-côtes dans leur lutte contre les trafiquants d’êtres humains. « La demande d’appui naval libyenne naît dans un climat de confiance absolue réciproque, non improvisé, qui vient de loin, dans le cadre duquel l’Italie a toujours agi dans le respect de la souveraineté libyenne », a souligné Angelino Alfano, le ministre italien des Affaires étrangères.

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Ce feu vert pour une mission navale italienne intervient après la finalisation par Rome d’un « code de conduite » encadrant plus strictement les opérations de sauvetage réalisées près des côtes libyennes par les navires d’ONG.

12h30 – Mali : libération de Stephen McGown, otage sud-africain enlevé par Al-Qaïda en 2011

L’otage sud-africain enlevé par Al-Qaïda au Mali en 2011 a été libéré, a annoncé mercredi 2 août le gouvernement de Pretoria. « Notre compatriote Stephen McGown a été libéré le 29 juillet 2017. Nous sommes heureux qu’il soit libre », a déclaré la ministre des Affaires étrangères, Maite Nkoana-Mashabane, lors d’un point presse à Pretoria. Stephen McGown, 42 ans, avait été enlevé à Tombouctou, dans le nord du Mali, en novembre 2011.

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12h15 – Cameroun : « Le problème anglophone pourrait affecter l’élection » de 2018, selon l’International Crisis Group

La crise provoquée par la contestation anglophone au Cameroun, exacerbée début 2017 avec une coupure de trois mois d’internet – la plus longue coupure jamais enregistrée en Afrique – dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest, « pourrait affecter l’élection présidentielle » prévue fin 2018, selon un rapport du centre d’analyse International Crisis Group (ICG), publié ce jeudi 3 août. Lancée en novembre 2016 par des professeurs et des juristes, la contestation des anglophones – environ 20% de la population totale estimée à 22 millions de Camerounais – revendique le retour au fédéralisme en faveur des deux régions de l’Ouest. «Même si les violences ont cessé, les éléments de crise demeurent : radicalisation de la diaspora et d’une frange de la population, rupture de confiance avec le gouvernement et violences sociales ciblées », écrit le think tank, qui avertit que « si une solution durable n’est pas trouvée, la prochaine résurgence du problème anglophone pourrait être violente ».

12h10 – RD Congo : l’élection de trois gouverneurs suspendue dans le Kasaï-Central et à Mongala

« Le processus de l’élection des gouverneur et vice-gouverneur du Kasaï-Central ainsi que celui de l’élection partielle du vice-gouverneur de la Mongala sont suspendus pour défaut de candidature », conclut la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) de la République démocratique du Congo dans une décision rendue le mercredi 2 août 2017. Ce sont toutes les candidatures de la province du Kasaï-Central qui ont été « retirées » dans le délai imparti et toutes celles de la province de la Mongala qui ont été déclarées « irrecevables », a indiqué la Ceni.

11h30 – Afrique du Sud : un policier de l’apartheid face à la justice pour chercher la vérité sur la mort d’un militant anti-apartheid en 1971

Quarante-six ans après la mort suspecte du militant anti-apartheid Ahmed Timol au QG de la police à Johannesburg, le dernier policier qui l’aurait vu vivant, Joao Rodrigues, a maintenu sa version des faits. Le 27 octobre 1971, Ahmed Timol aurait « plongé » du 10e étage du commissariat, selon le sergent comptable, sans qu’il ait le temps de le retenir. Il déclare aussi avoir été seul avec le militant dans le petit bureau du 10e étage, où Ahmed Timol était gardé par deux capitaines à qui il venait remettre leurs salaires, et il affirme n’avoir pas vu ses blessures alors que plusieurs experts légistes ont assuré devant le tribunal la semaine dernière qu’Ahmed Timol a été torturé avant sa mort, qu’il avait notamment une mâchoire cassée. A la barre, Joao Rodrigues, aujourd’hui septuagénaire, a été mis devant ses « incohérences » et a été accusé mercredi 2 août 2017 de « meurtre ».

10h50 – Burundi : le Conseil de sécurité de l’ONU exhorte le gouvernement à accueillir les policiers et les observateurs de l’organisation et de l’UA

Le 2 août 2016 était votée la résolution 2303 au Conseil de sécurité de l’ONU : elle prévoyait l’envoi de 228 policiers au Burundi. Il n’a jamais eu lieu. Un an après, le mercredi 2 août 2017, le Conseil de sécurité de l’ONU a exhorté le gouvernement du Burundi à renouer les liens avec les partenaires internationaux, « en particulier l’Organisation des Nations inies, d’une manière constructive et fondée sur la confiance mutuelle », a-t-il fait savoir dans un communiqué suite à une déclaration de la présidence du Conseil. Le Conseil de sécurité s’est dit profondément préoccupé par la situation politique au Burundi, la non-application de la résolution 2303 et « l’immobilisme du gouvernement burundais à cet égard ».

10h20 – Côte d’Ivoire : le canadien WestBridge Mortgage coiffe au poteau le tunisien Banque de l’Habitat dans la reprise de la BHCI

Mercredi, en conseil des ministres, le Président Alassane Ouattara a validé le plan de reprise de 51% de la participation publique dans la BHCI par le spécialiste canadien de placements hypothécaires WestBridge Mortgage Reit. Le processus de la privatisation est ainsi enclenché et devrait s’achever avant la fin de l’année.

10h05 – Afrique du Sud : l’homme noir enfermé de force dans un cercueil raconte sa terreur au procès de ses agresseurs blancs

Victor Mlotshwa, un ouvrier de ferme noir qui accuse deux Blancs de l’avoir forcé à entrer vivant dans un cercueil, a raconté mercredi 2 août devant la justice sud-africaine sa peur panique au moment où il a cru mourir, au mois d’août 2016. Ses agresseurs sont poursuivis pour tentative de meurtre. Ils avaient été arrêtés au mois de novembre 2016, après la diffusion d’une vidéo de leur méfait sur Internet.

9h55 – Législatives au Congo-Brazzaville : le taux de participation demeure un mystère

Aucun chiffre de la participation lors du scrutin du 16 juillet n’a été, jusqu’ici, avancé, ni par le ministère congolais de l’Intérieur, ni par la Commission nationale électorale indépendante (CNEI). « Nous avons donné toutes les informations essentielles permettant aux candidats de savoir s’ils ont été élus ou qualifiés pour le second tour. Le taux de participation sera repris dans le rapport général de la CNEI à l’issue du processus », confie Antoine Evoundou, à la tête de la Direction générale des affaires électorales (DGAE). Pas sûr que cela rassure ceux qui, au sein de l’opposition, soupçonnent déjà des « tripatouillages ».

9h45 – Nigeria : six morts dans un raid de Boko Haram dans le nord-est

Au moins six personnes ont été tuées mercredi 2 août dans un raid mené par le groupe jihadiste Boko Haram contre un village de l’État de l’Adamawa, au nord-est du Nigeria, a annoncé à l’AFP un porte-parole du gouvernement local. « Les combattants sont arrivés en grand nombre et les forces de sécurité déployées dans les environs ont répondu à l’attaque par des tirs », tuant l’un d’eux, a témoigné Ahmad Sajo, ministre local de la Communication. Les « membres armés de Boko Haram ont tué six personnes et en ont blessé trois autres dans le village, vers 2h (1h GMT) », a précisé cette source.

9h30 – Notre sélection des 10 infos à connaître pour débuter la journée, c’est ici : JA, la newsletter du 3 août.

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