Centrafrique : 7 600 Casques bleus seront déployés au 15 septembre

L’ONU a annoncé mardi le déploiement au 15 septembre de 7 600 hommes en République centrafricaine dans le cadre de son opération de maintien de la paix.

Les soldats de la Misca, le 20 juin 2014 à Bangui. © AFP

Les soldats de la Misca, le 20 juin 2014 à Bangui. © AFP

Publié le 20 août 2014 Lecture : 1 minute.

La force africaine (Misca) s’apprête à passer définitivement le flambeau à celle des Nations unies en Centrafrique. "L’ONU va déployer au 15 septembre 7 600 hommes dans le pays dans le cadre de son opération de maintien de la paix", a indiqué, le 19 août, le général Babacar Gaye, chef de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine (Minusca).

"La majeure partie, soit 5 800 hommes, sera prélevée sur les effectifs de la Misca déjà présente dans le pays et passera sous pavillon de l’ONU", a précisé le général qui s’exprimait devant la presse après des consultations sur la Centrafrique au Conseil de sécurité de l’ONU.

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S’ajouteront aux troupes de la Misca 1 800 soldats et policiers supplémentaires, dont trois bataillons d’infanterie fournis par le Maroc, le Bangladesh et le Pakistan, et des policiers rwandais et sénégalais. La logistique sera aussi améliorée avec l’arrivée d’hélicoptères de transport.

À partir du 15 septembre, la Minusca doit se substituer progressivement aux forces internationales, dont la Misca et quelque 2 000 militaires français déployés depuis fin 2013 dans le cadre de l’opération Sangaris. La force de l’ONU doit compter quelque 12 000 hommes à effectif plein.

"Processus de réconciliation"

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Dans son exposé de la situation devant le Conseil, le général Gaye a aussi souligné l’importance de compléter la transition politique en cours en Centrafrique en formant un "gouvernement inclusif et représentatif" et en menant un "processus de réconciliation".

L’officier a également mis l’accent sur "le manque de moyens pour communiquer", soulignant que "plus de la moitié de la population n’a accès à aucun média". La Minusca, a-t-il dit, songe "à développer un plan afin d’établir sa propre capacité radiophonique à l’échelle nationale".

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(Avec AFP)

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