Attentats de Barcelone : la police catalane a identifié le conducteur de la camionnette

La police catalane a annoncé lundi sur Twitter avoir identifié le conducteur de la camionnette blanche qui a fauché jeudi des dizaines de passants, en tuant 13 personnes sur les Ramblas, l’avenue la plus touristique de Barcelone.

Des policiers espagnols contrôlent des véhicules à la frontière franco-espagnole à La Jonquera le 20 août 2017. © RAYMOND ROIG/AFP

Des policiers espagnols contrôlent des véhicules à la frontière franco-espagnole à La Jonquera le 20 août 2017. © RAYMOND ROIG/AFP

Publié le 21 août 2017 Lecture : 1 minute.

L’identité de l’homme le plus recherché d’Espagne est désormais connue. Le tweet qui annonce l’identité du conducteur de la camionnette qui a foncé sur la foule jeudi 18 août à Barcelone ne nomme pas le fugitif, mais le responsable de l’Intérieur de Catalogne, Joaquim Forn, a déclaré sur une radio locale que « tout porte à croire que Younes Abouyaaqoub était au volant de la camionnette ».

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Ce Marocain de 22 ans, dont la photo a été diffusée, est recherché dans tout le pays et au-delà des frontières espagnoles, sans que la police puisse dire s’il est encore en vie ou pas.

Quelques heures après l’attaque de Barcelone, une autre voiture avait à son tour fauché des badauds dans la station balnéaire de Cambrils, au sud de la capitale catalane. L’un des cinq occupants de l’Audi muni de fausses ceintures explosives, d’une hache et de couteaux, avait ensuite poignardé à mort une femme. Tous les cinq ont été abattus par la police.

Les terroristes préparaient un attentat de grande envergure.

Selon le chef de la police catalane Josep Lluis Trapero, les auteurs des deux attentats, revendiqués par le groupe État islamique, constituent une cellule jihadiste de 12 personnes. Ils s’apprêtaient à commettre « un ou plusieurs attentats » de « manière imminente », quand un raté a entraîné la déflagration qui a détruit la maison où ils préparaient les attaques à Alcanar, à 200 km au sud-ouest de Barcelone. Les enquêteurs estiment que cette explosion a poussé la cellule à agir précipitamment avec des véhicules pour tuer à Barcelone puis Cambrils.

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Quatre suspects étaient en garde à vue lundi. Sur les cinq tués à Cambrils, trois de nationalité marocaine ont été identifiés. Trois autres suspects ont été identifiés, dont Younès Abouyaaqoub et deux hommes qui pourraient avoir péri dans l’explosion d’Alcanar. Plusieurs membres de la cellule, dont un imam, Abdelbaki As Satty, vivaient à Ripoll, une petite ville au pied des Pyrénées, au nord de Barcelone.

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