RDC : deuil national de deux jours en mémoire des victimes de la coulée de boue meurtrière en Ituri

La République démocratique du Congo a décrété lundi un deuil national de deux jours à la mémoire des victimes d’un glissement de terrain meurtrier, douze jours après le drame qui avait fait 140 morts à Tara, en Ituri, dans le nord-est du pays.

Le glissement de terrain s’est produit le 16 août 2017 aux abords du lac Albert, dans la province de l’Ituri, en RDC. © Google Maps

Le glissement de terrain s’est produit le 16 août 2017 aux abords du lac Albert, dans la province de l’Ituri, en RDC. © Google Maps

Publié le 28 août 2017 Lecture : 1 minute.

Douze jours après la coulée de boue meurtrière qui a fait au moins 140 morts et au moins 200 personnes disparues près du village de Tara, en Ituri (nord-est de la RDC), le président congolais Joseph Kabila a décrété dans un communiqué lu à la télévision publique, lundi 28 août, un deuil national de deux jours à la mémoire des victimes. « Les drapeaux seront mis en berne », ajoute le communiqué, alors que les radios et télévisions sont invitées à diffuser de la musique religieuse.

Le 16 août, un village de pêcheurs avait été englouti par un glissement de terrain à la suite d’une forte pluie, sur la rive congolaise du lac Albert, à la frontière avec l’Ouganda. Quarante corps ont été enterrés dans les deux jours, mais au moins une centaines se trouvent encore sous les décombres, avait indiqué le vice-gouverneur de l’Ituri Pacifique Keta, annonçant la suspension des recherches pour privilégier les travaux de désinfection.

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Intervention tardive du gouvernement

Le ministre de l’Intérieur de la RDC Ramazani Shadari s’est rendu samedi 26 août dans la localité de Tara pour une « mission humanitaire », dix jours après la catastrophe, sans se rendre sur les lieux mêmes du sinistre, situés à environ un kilomètre au sud de Tara.

L’opposition et la société civile ont dénoncé une réponse tardive du gouvernement. Le mouvement citoyen Lutte pour le changement (Lucha) avait dénoncé dans la presse congolaise un retard coupable du gouvernement : « Certaines personnes parmi les disparues auraient pu être sauvées si l’intervention du gouvernement avait été rapide », assure-t-il.

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