L’initiative Power Africa a participé à l’installation de 7 200 MW de capacité électrique sur le continent

Un rapport de l’initiative Power Africa, lancée par l’ex-président américain Barack Obama en 2013, fait le bilan de ses réalisations sur le continent depuis sa création. Le Nigeria est le plus grand bénéficiaire des projets soutenus par l’initiative en termes de capacité, avec 3 384 MW installés ou en cours d’installation.

Vue de la centrale électrique de la Senelec de Bel Air, dans la zone industrielle de Dakar, le 14 septembre 2012 © Sylvain CHERKAOUI pour Jeune Afrique

Vue de la centrale électrique de la Senelec de Bel Air, dans la zone industrielle de Dakar, le 14 septembre 2012 © Sylvain CHERKAOUI pour Jeune Afrique

Publié le 29 août 2017 Lecture : 1 minute.

L’initiative Power Africa, lancée en 2013 avec pour objectif de réunir les efforts des secteurs publics et privés pour augmenter l’accès à l’énergie sur le continent, a publié la semaine dernière un rapport faisant le bilan de ses activités. Elle a déjà mobilisé plus de 54 milliards de dollars d’engagements de la part de 140 partenaires issus du public et du privé. Le gouvernement américain a déboursé quelques 500 millions de dollars.

L’objectif de cette initiative est de connecter 60 millions de foyers et d’entreprises à un réseau électrique et d’apporter 30 000 MW de capacité au continent. Depuis sa création, Power Africa a facilité le bouclage du financement de 80 projets énergétiques menés par le secteur privé, d’un coût global de 14,5 milliards et d’une capacité totale de 7 200 MW. Power Africa a également soutenu des entreprises et projets qui ont connecté quelque 10,6 millions de foyers et entreprises à un réseau électrique. Cela représente près de 53 millions de personnes qui ont désormais accès à l’électricité.

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Selon le rapport, l’initiative soutient également 100 futurs projets ou transactions impliquant le secteur privé américain, qui représentent environ 7 milliards d’euros d’exportations.

Démarrage laborieux

Critiqué pour son démarrage jugé laborieux et un tropisme anglophone prononcé, Power Africa « commence à concrétiser des projets qui génèrent de l’électricité », avait déclaré Gayle Smith, l’administratrice de l’Agence des États-Unis pour le développement international (Usaid), en septembre 2016, notant que d’autres pays d’Afrique francophone, en plus du Sénégal, étaient également concernés. L’extension de Power Africa à l’Afrique francophone avait déjà été évoquée en 2015 par Andrew Herscowitz, son coordinateur.

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