Mondial-2018 : défaite interdite pour l’Algérie en Zambie

Une double confrontation pour sauvegarder encore l’espoir de participer à un 3e Mondial d’affilée : l’Algérie est condamnée à gagner en Zambie, samedi à Lusaka puis lors du retour trois jours plus tard à Constantine, si elle veut préserver la moindre chance d’aller en Russie après un très mauvais départ en qualifications.

Le capitaine de l’équipe d’Algérie Carl Medjani (g) face au Lesotho lors des qualifications pour la CAN-2017, le 1er septembre 2016 à Blida. © Ryad Kramdi/AFP

Le capitaine de l’équipe d’Algérie Carl Medjani (g) face au Lesotho lors des qualifications pour la CAN-2017, le 1er septembre 2016 à Blida. © Ryad Kramdi/AFP

Publié le 2 septembre 2017 Lecture : 2 minutes.

« Les calculs sont simples (…) il n’y a pas d’autre alternative que de gagner. Ça doit enlever toute sorte de pression à l’équipe et (on ne doit) pas calculer parce qu’aujourd’hui il n’y a plus de calculs à faire », a reconnu le capitaine Carl Medjani à Alger, à la veille du départ pour la Zambie.

Avec un seul point en deux matches dans le « groupe de la mort » de la zone Afrique, après le match nul concédé à domicile face au Cameroun (1-1) et la défaite cinglante au Nigeria (3-1), les Fennecs se sont placés dans une situation délicate.

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Derniers de leur groupe B à égalité avec la Zambie, qu’ils affronteront samedi à Lusaka, puis le 5 septembre à Constantine (400 km à l’est d’Alger), les coéquipiers de Riyad Mahrez doivent impérativement prendre des points pour ne pas laisser le Nigeria, en tête avec 6 points, s’envoler au classement alors que seul le vainqueur du groupe se rendra en Russie.

« Si on laisse passer le train c’est quatre ans de perdus et on n’est même pas sûrs d’avoir l’opportunité de jouer de nouveau dans une Coupe du monde. Je crois que la motivation est tout à fait simple », a expliqué le sélectionneur Lucas Alcaraz mercredi pour poser l’enjeu crucial du match, alors que l’Algérie a participé aux deux dernières Coupes du monde (2010, 2014).

Baptême du feu pour Alcaraz

Il s’agira du premier match dans ces qualifications du technicien espagnol à la tête de l’Algérie, où il a remplacé en avril le Belge Georges Leekens, démissionnaire après l’élimination des Fennecs au premier tour de la CAN-2017 en début d’année.

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Troisième sélectionneur nommé en un an, Alcaraz a pour l’heure à son actif avec l’Algérie un match amical remporté 2-1 contre la Guinée et une victoire peu convaincante (1-0) contre le Togo en qualifications à la CAN-2019.

Le match « est décisif, parce qu’on jouera avec cinq points de moins au classement (…) c’est pas seulement moi qui pense uniquement de la sorte, ce sont les mathématiques qui le disent », a-t-il ironisé avant le départ vers Lusaka.

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« Nous avons les moyens de gagner mais les joueurs doivent le prouver sur le terrain », a-t-il encore averti.

Encore faut-il que ceux-ci soient en forme. Alors que l’ailier de Naples Adam Ounas, rappelé par après une unique convocation en novembre 2016, est finalement resté à Alger en raison d’une bronchite, selon la Fédération algérienne de football (FAF), Ryad Boudebouz et Sofiane Feghouli n’ont pas été appelé.

Et comment Mahrez, autorisé à s’absenter momentanément pour régler son départ de Leicester qui ne s’est finalement pas fait, va-t-il digérer son aller-retour ? L’ailier devait rejoindre à Lusaka le groupe où figurent aussi des joueurs comme Brahimi et Ghezzal.

« Nous avons encore toutes les cartes en main. A nous de faire le nécessaire pour gagner les autres matches qui restent », a souligné Carl Medjani. Mais tout peut s’écrouler dès samedi en cas de contre performance.

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