Kenya : sept lycéennes tuées dans l’incendie de leur dortoir

Sept lycéennes ont péri et 10 autres ont été blessées samedi dans l’incendie de leur dortoir, dans la capitale kényane Nairobi, a annoncé le ministre de l’Éducation.

Un élève d’un lycée du comté de Kisii, au Kenya, tente de récupérer des effets personnels après un incendie dans l’établissement le 26 juin 2016. © AFP

Un élève d’un lycée du comté de Kisii, au Kenya, tente de récupérer des effets personnels après un incendie dans l’établissement le 26 juin 2016. © AFP

Publié le 2 septembre 2017 Lecture : 1 minute.

« Nous avons perdu sept élèves dans ce malheureux incident », a déclaré à la presse le ministre Fred Matiangi lors d’une visite samedi matin sur le lieu du drame. « Dix autres ont été emmenées à l’hôpital en raison de leurs blessures ».

M. Matiangi, qui est également le ministre de l’Intérieur, a annoncé avoir ouvert une enquête approfondie pour établir les causes du sinistre dans un des dortoirs du lycée Moi, un établissement renommé qui accueille environ 1.000 adolescentes âgées pour la plupart de 14 à 18 ans, dans le quartier de Kibera à Nairobi.

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« Nous devons faire toute la lumière sur cet incident (…) La police et d’autres équipes d’enquêteurs ont déjà débuté l’enquête et je peux vous assurer que des mesures strictes en découleront », a déclaré le ministre.

Le lycée a été fermé pour les deux prochaines semaines et les élèves, choquées pour nombre d’entre elles, ont été renvoyées dans leurs familles.

Lors du premier semestre 2016, le Kenya avait été confronté à une vague sans précédent d’incendies volontaires d’écoles publiques: entre juin et juillet 2016, 113 écoles secondaires réparties aux quatre coins du pays avaient ainsi été partiellement détruites par le feu.

Quelque 150 élèves avaient alors été arrêtés et inculpés d’incendie criminel, tout comme dix enseignants.

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Les causes de cette épidémie d’incendies avaient été difficiles à cerner par les autorités et la presse kényane s’était alors fait l’écho d’un éventail de possibles raisons: représailles d’un « cartel » associé au juteux trafic de sujets d’examens, grogne face à la modification du calendrier scolaire et fronde contre les méthodes perçues comme autoritaires de M. Matiangi.

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