Tunisie : les mesures sur lesquelles planche le ministère de la Justice

L’encombrement de l’instruction et le rôle limité du parquet ont créé une chaîne pénale trop longue, qui rend les citoyens suspicieux à l’égard de la justice.

Ghazi Jeribi, ministre de la justice. © Ons Abid pour ja

Ghazi Jeribi, ministre de la justice. © Ons Abid pour ja

Publié le 25 septembre 2017 Lecture : 0 minute.

Youssef Chahed, chef du gouvernement tunisien, juste avant d’obtenir le vote de confiance pour son second gouvernement (à d. Mohamed Naceur). A Tunis, le 11 septembre 2017. © Hassene Dridi/AP/SIPA
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Dos au mur compte tenu de la situation économique alarmante, le nouveau gouvernement devra prendre les décisions qui s’imposent, mais aussi accélérer la cadence. Revue de détail des principaux défis qui l’attendent.

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Attribuer plus de moyens au parquet, réduire les maillons de la chaîne, limiter le rôle des intermédiaires, outiller les magistrats et partager la jurisprudence de la Cour de cassation sont autant de mesures sur lesquelles planche actuellement le ministère de la Justice, qui a inscrit l’éthique du métier de magistrat dans un code de déontologie.

Le recrutement de magistrats pour le Tribunal administratif et la Cour des comptes, et de personnel pour renforcer les pôles de la lutte contre le terrorisme et contre la corruption est en cours. Une révision de la carte judiciaire est également nécessaire dans le cadre de la décentralisation.

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