L’industrie et le commerce tunisiens en pleine léthargie
L’industrie tunisienne est plongée dans une profonde léthargie. Une manière de résister à la crise que traverse le pays et aux importations de produits équivalents à ceux qu’elle propose.
![Lancé depuis 2009 en Tunisie, le projet Aérolia, filiale d’AIRBUS EADS, est spécialisé dans la fabrication de structures aéronautiques et la sous-traitance. Photo prise le 11 décembre 2012 à El-Mghira. © Ons ABID pour Jeune Afrique](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2017/09/25/ja13072519440013.jpg)
Lancé depuis 2009 en Tunisie, le projet Aérolia, filiale d’AIRBUS EADS, est spécialisé dans la fabrication de structures aéronautiques et la sous-traitance. Photo prise le 11 décembre 2012 à El-Mghira. © Ons ABID pour Jeune Afrique
![Youssef Chahed, chef du gouvernement tunisien, juste avant d’obtenir le vote de confiance pour son second gouvernement (à d. Mohamed Naceur). A Tunis, le 11 septembre 2017. © Hassene Dridi/AP/SIPA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=72,height=88,fit=crop/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2017/09/12/sipa_ap22101830_000001-e1529144125670.jpg)
Tunisie : l’heure des choix pour Youssef Chahed
Dos au mur compte tenu de la situation économique alarmante, le nouveau gouvernement devra prendre les décisions qui s’imposent, mais aussi accélérer la cadence. Revue de détail des principaux défis qui l’attendent.
La mise en œuvre de stratégies sectorielles est inévitable si l’on veut permettre au tissu industriel de jouer un rôle moteur dans l’économie. Pour ce faire, il faudrait que le ministère du Commerce revoie son approche, d’autant qu’il est responsable de l’abyssal déficit de la balance commerciale extérieure (entre 7 et 8 milliards de dinars – entre 2,4 et 2,8 milliards d’euros).
Les échanges avec la Chine et la Turquie, qui portent sur des produits qui ne sont pas de première nécessité, contribuent à ce déséquilibre, ainsi que les faibles exportations de la Tunisie vers ces pays. Miser sur le commerce électronique est une option que soutient également le gouvernement, tandis que le ministère de l’Agriculture appuie la création d’une filière de transformation agroalimentaire.
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![Youssef Chahed, chef du gouvernement tunisien, juste avant d’obtenir le vote de confiance pour son second gouvernement (à d. Mohamed Naceur). A Tunis, le 11 septembre 2017. © Hassene Dridi/AP/SIPA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=72,height=88,fit=crop/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2017/09/12/sipa_ap22101830_000001-e1529144125670.jpg)
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