Boissons : pour la première fois, un whisky écossais est embouteillé au Cameroun
La filiale locale du géant britannique Diageo vient de présenter sa première marque de whisky embouteillé à Douala, faisant chuter les prix et confortant ainsi sa montée en puissance dans le pays.
![L’embouteillage local permet aux marques de réduire le prix de vente. © Photo via VisualHunt.com](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2017/09/11/whiskey-and-peanuts.jpg)
L’embouteillage local permet aux marques de réduire le prix de vente. © Photo via VisualHunt.com
Si la célébrissime Guinness reste un produit-phare pour le groupe britannique Diageo, celui-ci n’en poursuit pas moins à grand train sa diversification. Ainsi, à Douala, la filiale locale a présenté le 7 septembre la première marque de whisky écossais embouteillé sur place : le Black & White.
Le spiritueux est produit dans le Cube, la toute nouvelle chaîne d’embouteillage et de conditionnement d’Afrique centrale, mise en service en février à la suite d’un investissement de 3 millions de livres sterling (3,5 millions d’euros).
« Nous produisons actuellement plus de 583 hectolitres par mois, mais nous sommes en capacité de doubler cette production si la demande est au rendez-vous », explique-t-on chez Diageo. Déjà disponible dans la plupart des points de vente du pays, des supermarchés aux discothèques en passant par les maquis, le whisky made in Cameroun « est, en termes de qualité et de goût, exactement le même que celui qui est produit en Écosse », assure la communication du groupe.
Une réduction des prix de 25 %
Avec, pour le consommateur local, un atout non négligeable : « L’embouteillage local a permis de réduire le prix de vente de 25%. Ainsi, pour la bouteille de 75 cl, on est passé de 6 000 à 4 500 francs CFA [de 9,1 à 6,9 euros] », poursuit-on chez Guinness Cameroun.
À Douala, où les brasseries Guinness sont présentes depuis 1969, Diageo confirme ainsi sa montée en puissance face à son principal adversaire, la Société anonyme des brasseries du Cameroun (SABC), en perte de vitesse depuis deux ans.
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