Djibouti : mort du leader de l’opposition Ahmed Youssouf en France

L’opposant djiboutien Ahmed Youssouf est décédé dimanche à Quimper, dans l’ouest de la France, a annoncé mardi le représentant en France de sa formation politique.

Des femmes attendent de voter pour leur président, à Djibouti, le 8 avril 2011. © Amal Ismail/AP/SIPA

Des femmes attendent de voter pour leur président, à Djibouti, le 8 avril 2011. © Amal Ismail/AP/SIPA

Publié le 12 septembre 2017 Lecture : 1 minute.

D’après Maki Houbed-Gaba, Ahmed Youssouf était arrivé en France au début du mois d’août pour des soins médicaux. Âgé de 79 ans, il a finalement succombé dimanche matin à une hémorragie cérébrale. Sa dépouille a été inhumée mardi matin dans le carré musulman du cimetière de Quimper, d’où est originaire sa femme.

La crise électorale de 2013

Ahmed Youssouf dirigeait l’Union pour le salut national (USN), une coalition composée de sept partis d’opposition. Lors des élections législatives de 2013, celle-ci s’était violemment opposée à la victoire du parti au pouvoir, donnant lieu à une crise politique longue de plusieurs mois. Moins de trois ans plus tard, la désunion des composantes de l’USN avait largement profité au président sortant Ismaël Omar Guelleh, qui avait été réélu avec 86,68 % des voix.

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En avril, la Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH) a dénoncé une « vague d’arrestations » menée selon elle par les services de sécurité djiboutiens depuis la mi-mars parmi les membres de l’opposition et les défenseurs des droits de l’homme.

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