Défense : Égypte, Algérie, Éthiopie et Nigeria dans le top 55 des armées mondiales
Chaque année, le site spécialisé Global Firepower dresse son classement mondial des armées conventionnelles, qui ne prend pas en compte les stocks d’armes nucléaires. Pour cette édition 2017, sept pays africains figurent dans le top 55.
Comme à l’accoutumé, les États-Unis dominent largement ce classement élaboré à partir d’une quarantaine de critères. Avec un budget de 587 milliards de dollars, l’armée américaine supplante largement ses concurrents les plus proches, comme la Russie (44 milliards de dollars) et la Chine (161 milliards de dollars). Suivent l’Inde, qui profite d’une population de 1,2 milliard d’habitants, et la France, qui supplante le Royaume-Uni et fait figure de première puissance militaire sur le continent européen.
En Afrique, l’Égypte tient le haut du pavé (10e place à l’échelle mondiale), avec plus de 1 000 avions et 4 000 blindés. Loin devant l’Algérie, qui occupe la 25e place du classement, avec quelque 500 avions et 2 400 blindés. Le pays dispose pourtant du plus important budget militaire au sud de la Méditerranée, estimé à environ 10 milliards de dollars.
L’éviction de la Libye
Autres puissances militaires africaines : l’Éthiopie (41e), qui ne dépense « que » 340 millions de dollars pour son armée, le Nigeria (43e), l’Afrique du Sud (46e), l’Angola (51e) et le Maroc (54e). Une configuration relativement stable depuis plusieurs années, si l’on excepte l’éviction de la Libye plongée dans un indicible chaos depuis 2011.
Depuis plusieurs années, le continent africain se distingue également par son appétit pour l’achat d’armes auprès des États-Unis, de la Russie ou encore de la France. D’après les données du Stockholm International Peace Research Institute (Sipri), l’Algérie, l’Égypte et le Maroc ont ainsi dépensé plus de 11 000 millions de dollars américains entre 2012 et 2016.
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