Justice : un partisan de Karim Wade condamné à deux ans de prison ferme
Un partisan de Karim Wade a été condamné lundi à deux de prison ferme, lors de la reprise du procès du fils de l’ancien président sénégalais pour enrichissement illicite.
La reprise sur procès de Karim Wade pour enrichissement illicite lundi 4 août à Dakar, a commencé par l’examen du cas d’un partisan du fils de l’ex-président sénégalais Abdoulaye Wade, Moïse Rampino, 26 ans. Suivant les réquisitions du parquet, la cour l’a condamné à deux ans de prison ferme malgré la demande par la défense d’une expertise médicale pour voir" s’il était "sain d’esprit". Il était accusé de trouble à l’audience" pour avoir bruyamment protesté et traité les magistrats de "corrompus" à l’ouverture du procès le 31 juillet.
Rampino, qui a répété lundi à la barre que les magistrats étaient "corrompus" et a qualifié le président Macky Sall de "voleur", sera prochainement jugé pour outrage à magistrat.
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Comme au premier jour du procès, Karim Wade, 45 ans, a été acclamé par ses partisans à son arrivée dans la salle d’audience, comble, du Palais de justice de Dakar, mais quelques huées ont aussi été entendues.
Dans l’assistance se trouvaient sa mère, Viviane Wade, et de nombreux responsables du Parti démocratique sénégalais (PDS), sa formation et celle de son père qui a dirigé le Sénégal de 2000 à 2012, mais en l’absence d’Abdoulaye Wade.
La défense a remis en cause la compétence de lla Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) à juger Karim Wade. Selon un de ses avocats, Me Ciré Clédor Ly, il doit être "jugé par la Haute cour de Justice" puisqu’il a été membre du gouvernement et que les faits qui lui sont reprochés auraient été commis durant ses fonctions officielles."Vous ne pouvez pas juger Karim Wade. Vous êtes radicalement incompétents", a lancé un autre de ses conseils, Me El Hadji Amadou Sall.
Auparavant, à l’extérieur du Palais de justice sous forte surveillance de policiers et gendarmes, une cinquantaine de personnes qui tentaient d’accéder aux lieux avaient commencé à s’énerver et à scander: "Libérez Karim!", "Libérez Karim!". Les forces de l’ordre les ont rapidement dispersées au moyen de gaz lacrymogènes.
Au premier jour du procès, Karim Wade s’était présenté comme "prisonnier politique", ce qu’ont réfuté le lendemain les avocats de l’État.
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(Avec AFP)
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