Soudan du Sud : les pourparlers reprennent à Addis Abeba

Les pourparlers entre le président Salva Kiir et son ancien vice-président Riek Machar ont finalement repris lundi à Addis Abeba. Leur objectif est de mettre fin à plus de sept mois de conflit.

Salva Kiir et Riek Machar le 9 mai 2014 à Addis Abbeba. © AFP

Salva Kiir et Riek Machar le 9 mai 2014 à Addis Abbeba. © AFP

Publié le 4 août 2014 Lecture : 1 minute.

Initialement prévues pour  la semaine du 28 juillet, les négociations entre le président Salva Kiir et son ancien vice-président, Riek Machar, ont repris lundi 4 août à à Addis Abeba, en Éthiopie.

"Cette session de négociations doit déboucher sur des progrès, nous devons mettre fin à la guerre", a déclaré le médiateur en chef, Seyoum Mesfi, à la reprise des pourparlers, "tout résultat aboutissant à sa poursuite (du conflit) aura de graves conséquences (…) ceux qui insistent pour poursuivre les combats devront être tenus pour responsables".

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"La patience des pays de la région et de la communauté internationale semble épuisée car ils n’ont vu aucun véritable résultat, ils ne voient que la famine qui menace et la poursuite des souffrances des populations" au Soudan du Sud, a lancé l’ambassadeur chinois auprès de l’Union africaine (UA), Xie Xiaoyan. "Il est grand temps que cela s’arrête", a-t-il ajouté, critiquant la "vitesse d’escargot" des discussions.

En vertu de l’accord signé le 10 juin, les deux camps doivent former un gouvernement de transition avant le 10 août. Mais, compte tenu de l’impasse dans laquelle se sont rapidement trouvées les négociations, l’organisation est-africaine Igad (Autorité intergouvernementale pour le développement) a suspendu sa médiation le 23 juin. Depuis, le doute plane sur la possibilité de respecter ce délai.

Les États-Unis et l’Union européenne ont déjà infligé des sanctions à des chefs militaires de chaque camp et l’IGAD a menacé de faire de même. Mais aucun des deux cessez-le-feu, signés en janvier et en mai, n’a été appliqué.

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Les précédents cycles de négociations, qui se déroulent depuis janvier dans de luxueux hôtels de la capitale éthiopienne, ont déjà coûté 17 millions de dollars, alors que les organisations humanitaires estiment que le pays va connaître rapidement la famine si la guerre ne cesse pas.

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(Avec AFP)

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