Algérie : « bloqué » par le gouvernement, le parti de Benflis ?

Selon Ali Benflis, la création de son parti se heurte aux multiples embuches posées par le gouvernement algérien.

Le nouveau parti d’Ali Benflis s’appelle le Front des libertés (FDL). © Louiza AMMI pour Jeune Afrique

Le nouveau parti d’Ali Benflis s’appelle le Front des libertés (FDL). © Louiza AMMI pour Jeune Afrique

Publié le 6 août 2014 Lecture : 1 minute.

Ali Benflis, ex-chef du gouvernement et candidat à la présidentielle d’avril 2014, et son entourage ne décolèrent pas contre les "blocages" dont leur nouvelle formation, le Front des libertés (FDL), fait l’objet. Depuis le début de juillet, aucune des multiples demandes de rendez-vous introduites auprès du ministère de l’Intérieur – étape indispensable en vue du dépôt du dossier d’agrément – n’a abouti.

"Ils ne veulent même plus nous prendre au téléphone", peste un des fondateurs. Du coup, ces derniers vont faire appel à un huissier de justice pour contraindre la direction générale des libertés publiques à fixer une date pour l’introduction d’une demande officielle. L’administration est tenue de se prononcer sur l’éventuelle conformité d’un parti dans un délai de trois mois. Faute de quoi le dossier est agréé de jure.

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