Centrafrique : rencontre entre Touadéra et Macron à Paris

Lors d’une rencontre à Paris, le président français Emmanuel Macron a affirmé lundi à son homologue centrafricain, Faustin-Archange Touadéra, que la France allait poursuivre ses efforts pour aider à « la réconciliation » en Centrafrique. Mais il s’est bien gardé de fournir les détails de cette annonce.

Faustin Archange Touadera, le 17 janvier 2012 à Bangui. © Vincent Fournier/Jeune Afrique-REA

Faustin Archange Touadera, le 17 janvier 2012 à Bangui. © Vincent Fournier/Jeune Afrique-REA

Publié le 25 septembre 2017 Lecture : 1 minute.

Aucune promesse chiffrée n’aura fuité de l’échange entre Emmanuel Macron et Faustin-Archange Touadéra, venu chercher un appui auprès de ses alliés français. « À l’évidence, nous ne pourrons résoudre la crise centrafricaine qu’avec le soutien de partenaires étrangers », affirmait-il quelques jours auparavant, dans un entretien accordé à Jeune Afrique

Fragilisé par le départ de Sangaris et d’une partie des Casques bleus, le président centrafricain était pour la première fois reçu à l’Élysée par Emmanuel Macron, qui l’a encouragé « à poursuivre les efforts destinés à faciliter la réconciliation nationale ».

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La France « va soutenir les actions de consolidation de l’État, de renforcement de la justice et de la lutte contre la corruption », a ajouté le président français. Aucune précision n’a été apportée sur le montant ou la nature de cette aide.

Touadéra demande un renforcement de la Minusca

Faustin-Archange Touadéra a exprimé sa « reconnaissance » du soutien de la France, qui « a été le premier pays à dépêcher sur place une opération pour rétablir l’ordre », l’opération Sangaris. « Sans cette intervention, la situation aurait pu dégénérer en une tragédie irréparable », a-t-il ajouté.

Sangaris, composée d’environ 2 000 hommes, s’est retirée de Centrafrique début 2016. Devant l’ONU la semaine dernière, le président centrafricain avait appelé la communauté internationale à « renforcer les capacités » de la mission de l’ONU, la Minusca, déployée depuis 2014 et forte de 12 000 hommes, alors que le pays fait face à un regain de violences.

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