Niger : deux policiers et un gendarme tués près de la frontière algérienne

Des « bandits armés » ont pris pour cible samedi un poste de police nigérien en plein désert à la frontière avec l’Algérie, tuant quatre personnes.

Des soldats nigériens dans le désert nigérien, près de la frontière algérienne en 2013. © Almoustapha Alhacen/AP/SIPA

Des soldats nigériens dans le désert nigérien, près de la frontière algérienne en 2013. © Almoustapha Alhacen/AP/SIPA

Publié le 26 septembre 2017 Lecture : 1 minute.

« Deux policiers, un gendarme et un civil ont été tués dans cette attaque perpétrée le samedi 23 septembre par des bandits armés contre un poste de police mixte (police-gendarmerie) situé à 4 km d’Assamaka », une ville nigérienne proche de l’Algérie, précise un communiqué de la police nigérienne lu mardi à la radio.

Par la voix de son porte-parole, Nazirou Moussa, la police a également déploré un blessé parmi ces membres lors de cette attaque perpétrée par « quatre bandits armés de fusils d’assaut AK 47 ». Un véhicule et une arme appartenant à la police ont été « emportés » par les assaillants, a-t-il souligné. L’armée nigérienne, omniprésente dans la zone, a « engagé des poursuites ».

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Des attaques peu nombreuses

La zone de l’attaque, située à la frontière avec l’Algérie, est connue pour être un important corridor de trafiquants d’armes, de drogue et de passeurs de migrants illégaux. Mais les attaques contre les Forces de défense et de sécurité nigériennes y sont peu nombreuses.

Début août, trois policiers nigériens ont été retrouvés morts dans cette même zone, après que leur véhicule s’est égaré lors d’une tempête de sable. Un an plus tôt, en juin 2016, les corps sans vie de 34 migrants, dont 20 enfants, avaient été retrouvés dans le désert, en tentant de se rendre en Algérie voisine, devenue une destination privilégiée des migrants subsahariens.

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