Libye : le maréchal Haftar rencontre Jean-Yves Le Drian à Paris

Le maréchal Khalifa Haftar renforce encore un peu plus son statut d’interlocuteur indispensable à la résolution de la crise libyenne. L’homme fort de l’est de la Libye rencontre ce jeudi 28 septembre à Paris le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian. La veille, il a été reçu à Rome par les autorités italiennes.

Le président du conseil présidentiel libyen Fayez al-Sarraj (g.) et le commandant de l’armée nationale libyenne Khalifa Haftar, se serrent la main sous le regard d’Emmanuel Macron, président français, à l’issue de la rencontre de ce mardi 25 juillet près de Paris. © Michel Euler/AP/SIPA

Le président du conseil présidentiel libyen Fayez al-Sarraj (g.) et le commandant de l’armée nationale libyenne Khalifa Haftar, se serrent la main sous le regard d’Emmanuel Macron, président français, à l’issue de la rencontre de ce mardi 25 juillet près de Paris. © Michel Euler/AP/SIPA

Publié le 28 septembre 2017 Lecture : 1 minute.

Les visites à Rome puis à Paris du maréchal Haftar, opposant au gouvernement d’entente nationale (GNA) basé à Tripoli, interviennent alors que le médiateur de l’ONU Ghassan Salamé vient d’initier à Tunis une session de pourparlers pour lancer la première étape de son plan d’action. Une feuille de route qui consiste à rassembler les parties rivales autour d’un cadre institutionnel pour aboutir à des élections générales l’été prochain.

Faire passer « un message » à Haftar

La visite à Paris de Khalifa Haftar n’est « en aucun cas une initiative dissonante dans la médiation que mène l’ONU », insiste Paris, pour qui « il n’est pas inutile » que les différents pays engagés dans le dossier fassent pression sur les parties libyennes. « On ne va rien proposer de nouveau à Haftar, on veut lui faire passer le message qu’il doit respecter ses engagements et la médiation de l’ONU », ajoute la source diplomatique.

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Paris avait organisé en juillet une rencontre entre le chef du GNA Fayez al-Sarraj et le maréchal Haftar. Tous deux avaient agréé une déclaration de principe pour sortir le pays du chaos. Car malgré l’accord interlibyen signé fin 2015 au Maroc, le gouvernement d’entente nationale installé à Tripoli depuis mars 2016 peine à imposer son autorité sur de larges pans du pays. Il est notamment confronté à une autorité rivale au pouvoir dans l’est, soutenue par les forces armées du maréchal cHaftar.

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