Pamphile Mihayo : « Le TP Mazembe doit gagner contre le FUS Rabat, c’est une obligation »

Dimanche, le TP Mazembe accueillera le FUS Rabat en demi-finale aller de la Coupe de la Confédération. Pamphile Mihayo, l’entraîneur des Corbeaux, s’attend à un match compliqué face à une des meilleures équipes marocaines.

Les joueurs du TP Mazembe à Osaka, le 16 décembre 2015. © Eugene Hoshiko/AP/SIPA

Les joueurs du TP Mazembe à Osaka, le 16 décembre 2015. © Eugene Hoshiko/AP/SIPA

Alexis Billebault

Publié le 29 septembre 2017 Lecture : 2 minutes.

Jeune Afrique : Entre la qualification dimanche dernier face aux soudanais d’Al-Hilal Al-Obeid (5-0, 2-1 à l’aller) et la venue du FUS, une semaine se sera écoulée. Avez-vous eu le temps de récolter assez d’informations sur votre adversaire ?

Pamphile Mihayo : Une semaine, c’est peu court… On a pu voir des matches du FUD en DVD. Cela a confirmé ce que nous savions déjà : c’est une très bonne équipe, qui pratique un football ouvert, et qui est forte tactiquement. Elle a un entraîneur jeune et talentueux avec Walid Regragui. Le FUS sera un adversaire d’un autre calibre qu’Al-Hilal, cela me semble évident. Nous devons nous attendre à un match compliqué. On a fait ce qu’il fallait pour le préparer au mieux, dès mardi, en partant en stage.

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L’objectif est de s’imposer avant le match retour au Maroc, le 20 octobre…

Bien sûr. C’est une obligation. Il faut gagner. Je ne sais pas si nous aurons autant d’occasions que face aux soudanais. Mais il faudra faire preuve d’efficacité. Si nous pouvons nous imposer et avoir une certaine marge avant le match retour, ce serait une très bonne chose.

Il nous reste deux matches qualificatifs pour la Coupe du monde. Nous avons encore nos chances

Doit-on faire du TP Mazembe le favori de cette Coupe de la CAF ?

Dès que le TP Mazembe est engagé dans une compétition, on en fait le favori. Parce qu’il représente quelque chose au niveau africain. Mais les autres équipes encore qualifiées (Club Africain et SuperSport) peuvent aussi prétendre à la victoire finale. Mazembe est actuellement en phase de transition, avec pas mal de jeunes joueurs qui arrivent. Cela fonctionne plutôt bien, car il y a une grosse solidarité collective. Les anciens, même s’il leur arrive de jouer moins souvent, apportent leur expérience, leur connaissance parfaire du club. Ce mélange entre jeunes et moins jeunes est positive.

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Vous avez longtemps été entraîneur adjoint. Depuis que vous avez été nommé titulaire du poste, avez-vous le sentiment de gagner en assurance ?

Je connais bien le club, son fonctionnement. J’ai été l’adjoint de plusieurs entraîneurs réputés. J’ai beaucoup appris, et aujourd’hui, je me sens parfaitement à l’aise dans mon rôle. Je suis un entraîneur ouvert, mais à la fin, je dois trancher. L’essentiel est que l’équipe conserve un équilibre. Je sais qu’ici, il y a beaucoup d’attente de la part des supporters, qui veulent des titres. Je connais les exigences autour du TP Mazembe. Cette pression, j’ai eu le temps de m’y habituer…

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Vous avez également été nommé sélectionneur adjoint. Comment se passe cette collaboration avec Florent Ibenge, qui est également l’entraîneur de l’AS Vita Club, le grand rival des Corbeaux ?

Elle se passe très bien. Nous sommes tournés vers le même objectif, faire gagner la RD Congo. Il nous reste deux matches qualificatifs pour la Coupe du monde. Nous avons encore nos chances. Commençons par battre la Libye le 7 octobre. Le match aura lieu visiblement en Tunisie, notre principal adversaire dans ce groupe, et je ne comprends pas pourquoi la rencontre n’a pas été délocalisée. Ce n’est pas normal…

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