Cameroun : accès limité à Internet dans les régions anglophones avant la déclaration symbolique d’indépendance

L’accès à internet est limité depuis le 29 octobre dans les deux régions anglophones du Cameroun alors que des séparatistes s’apprêtent à proclamer symboliquement l’indépendance des deux régions ce 1er octobre.

La coupure d’Internet dans les zones anglophones du Cameroun dure depuis plusieurs mois. © Antonin Moulart/CC/Flickr

La coupure d’Internet dans les zones anglophones du Cameroun dure depuis plusieurs mois. © Antonin Moulart/CC/Flickr

Publié le 30 septembre 2017 Lecture : 1 minute.

A Buea, chef-lieu de la région du Sud-Ouest, l’une des deux régions anglophones du Cameroun, les réseaux sociaux ne sont plus accessibles sur au moins deux des quatre principaux opérateurs, Nextel et Orange Cameroun, depuis le 29 septembre au soir.

L’accès aux réseaux sociaux est aussi limité à Bamenda, chef-lieu de la région anglophone du Nord-Ouest.

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L’accès au web n’était en revanche pas perturbé à Buea pour les abonnés de Camtel, la société publique de télécommunications à laquelle sont abonnés officiels et services de sécurité.

Les séparatistes anglophones veulent proclamer symboliquement leur indépendance ce le 1er octobre étant la date anniversaire de la réunification officielle des parties anglophone et francophone du Cameroun en 1961.

Marginalisation

Le 27 octobre, la ministre camerounaise des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, avait assuré dans un communiqué qu’il n’y aurait pas de coupure d’internet dans les régions anglophones dans les prochains jours.

Le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, les deux régions anglophones sur les dix du Cameroun, avaient été privées d’internet pendant trois mois jusqu’à fin avril, soit la plus longue coupure de ce type en Afrique.

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Depuis novembre 2016, la minorité anglophone, qui représente environ 20% des 22 millions de Camerounais, proteste contre ce qu’elle appelle sa marginalisation, dans l’enseignement et la magistrature notamment.

Certains anglophones exigent le retour au fédéralisme, tandis qu’une minorité réclame la partition du Cameroun. Deux scénarios que refuse le gouvernement de Yaoundé.

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