Cameroun anglophone : un jeune homme tué par les forces de sécurité
Un jeune habitant de Kumba, dans la région anglophone du Sud-Ouest du Cameroun, a été tué samedi 30 septembre par les forces de sécurité selon un infirmier de la ville.
![Scène de rue à Bamenda, épicentre de la contestation anglophone au Cameroun. © Dada dada/CC/Wikimedia commons](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2017/06/06/bamenda_commercial_ave_-_panoramio.jpg)
Scène de rue à Bamenda, épicentre de la contestation anglophone au Cameroun. © Dada dada/CC/Wikimedia commons
On a tiré sur lui lors d’une opération de sécurisation à Kumba II, le deuxième arrondissement de la ville, a expliqué cet infirmier sous couvert d’anonymat, tandis que l’information a été confirmée par un agent de sécurité et plusieurs habitants. La dépouille du jeune homme a ensuite été déposée à la morgue de l’hôpital général.
Les séparatistes anglophones veulent proclamer symboliquement leur indépendance ce le 1er octobre étant la date anniversaire de la réunification officielle des parties anglophone et francophone du Cameroun en 1961.
Depuis novembre 2016, la minorité anglophone, qui représente environ 20% des 22 millions de Camerounais, proteste contre ce qu’elle appelle sa marginalisation, dans l’enseignement et la magistrature notamment.
Certains anglophones exigent le retour au fédéralisme, tandis qu’une minorité réclame la partition du Cameroun. Deux scénarios que refuse le gouvernement de Yaoundé.
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