Côte d’Ivoire : le Fonds d’appui aux femmes accélère la cadence

Le cinquième anniversaire de l’outil de lutte contre la pauvreté lancé par la Première dame ivoirienne, Dominique Ouattara, a été l’occasion d’annoncer l’augmentation de son capital, sur le point de passer d’1,5 à 10 milliards de francs CFA.

Le Fonds créé par la Première dame a fêté ses ans d’existence. © Cabinet de la Première dame

Le Fonds créé par la Première dame a fêté ses ans d’existence. © Cabinet de la Première dame

Publié le 2 octobre 2017 Lecture : 1 minute.

Le Fonds d’appui aux femmes de Côte d’Ivoire (Fafci), mis en place en 2012 par la Première dame ivoirienne, Dominique Ouattara, va voir son capital passer de 1,5 milliard à 8,5 milliards de francs CFA (de 2,3 à 12,9 millions d’euros). Cette montée en puissance, décidée par le chef de l’État, Alassane Ouattara, a été annoncée à l’occasion de la célébration du cinquième anniversaire de cet outil d’autonomisation de la gent féminine.

Depuis la création de cet outil de lutte contre la pauvreté, qui permet d’octroyer de petits prêts aux femmes, en milieu rural comme urbain, pour financer des activités génératrices de revenus (commerce de fruits et légumes, de pagnes…), « nous avons distribué 15,3 milliards de F CFA, ce qui nous a permis de financer 122 000 femmes à travers tout le territoire national », s’est réjouie Dominique Ouattara.

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Remboursement à 95 %

Les prêts, accordés à titre individuel ou à des regroupements de femmes, oscillent entre 100 000 et 300 000 F CFA et ciblent prioritairement les femmes vulnérables et non bancarisées. La multiplication du capital du Fafci permettra d’augmenter considérablement le nombre de bénéficiaires.

Ces prêts sont remboursés à 95 %, un taux de remboursement bien supérieur à celui qu’affichent les banques commerciales. Les fonds, domiciliés à la Banque atlantique de Côte d’Ivoire (Baci), filiale du marocain Banque centrale populaire, Groupe bancaire marocaine BCP, sont gérés via les institutions de microfinance qui se chargent de les redistribuer aux bénéficiaires.

L’initiative a fait des émules : Hinda Déby Itno, Lalla Malika Issoufou ou encore Antoinette Sassou Nguesso s’y sont intéressées.

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