Madagascar : le groupe audiovisuel StarTimes perd ses fréquences
L’Office malagasy d’études et de régulation des télécommunications (Omert) a procédé à l’annulation des autorisations accordées en décembre au groupe audiovisuel StarTimes. Explications.
En octobre, le président malgache, Hery Rajaonarimampianina, avait publiquement exprimé son courroux concernant l’attribution de fréquences au groupe audiovisuel StarTimes pour la diffusion de ses chaînes de télévision à Antananarivo. Un contrat signé avec l’État peu de temps avant l’élection présidentielle en échange d’un prêt (d’un montant de 150 millions de dollars, soit 110 millions d’euros) pour le déploiement de la télévision numérique terrestre. Le chef de l’État a été entendu.
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Entorses
Le 12 novembre, l’Office malagasy d’études et de régulation des télécommunications (Omert) a informé le gérant de la société de l’annulation des autorisations qui lui avaient été accordées en décembre 2013.
Le courrier signé par Rakotoarivel Longin, le directeur général du régulateur, que Jeune Afrique s’est procuré, stipule que le ministère de tutelle « a décelé des entorses au niveau de la procédure […], notamment par l’absence d’appel d’offres ».
Fondée en 1988 et basée à Pékin Startimes émet ses programmes dans douze pays africains, parmi lesquels le Nigéria, la Tanzanie, le Kenya, la Tanzanie et l’Afrique du Sud. Le groupe privé chinois compte environ 4 millions d’abonnés à travers le continent.
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