États-Unis : le Soudan reste sur la liste noire des pays soutenant le terrorisme

Ce 7 septembre, le chargé d’affaires américain au Soudan a prévenu que les conditions n’étaient pas encore réunies pour discuter du retrait de Khartoum de la liste noire de Washington des « États soutenant le terrorisme ».

L’ex-président du Soudan, Omar el-Béchir, lors du sommet Afrique-France, à Cannes, le 15 février 2007. © LIONEL CIRONNEAU/AP/SIPA

L’ex-président du Soudan, Omar el-Béchir, lors du sommet Afrique-France, à Cannes, le 15 février 2007. © LIONEL CIRONNEAU/AP/SIPA

Publié le 7 octobre 2017 Lecture : 1 minute.

Les propos du chargé d’affaires américain au Soudan, Steven Koutsis, interviennent au lendemain de l’annonce par Washington de la levée de l’embargo économique américain imposé au Soudan depuis vingt ans. Khartoum demeure toutefois sur la liste noire américaine des États soutenant le terrorisme malgré les demandes répétées du Soudan de retrait de la liste au nom de sa coopération avec les renseignements américains dans la lutte contre le terrorisme.

« C’est un sujet que nous sommes tous deux vivement disposés à aborder mais nous devons être sûrs que les conditions sont réunies pour des discussions en vue d’un retrait de la liste, a déclaré Steven Koutsis. Le gouvernement du Soudan sait parfaitement bien ce qu’il a à faire pour être retiré de la liste et nous espérons que ces conditions seront bientôt remplies ».

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Soutien présumé au terrorisme

Khartoum a salué l’annonce de la levée de l’embargo américain, y voyant une décision positive, tout en exprimant sa déception de figurer toujours sur la liste noire. Pour le Soudan, il n’y a aucune raison que son nom apparaisse sur la liste américaine des pays soutenant le terrorisme, notamment en raison de sa coopération avec les services de renseignements américains.

Les États-Unis ont imposé des sanctions au Soudan en 1997 pour son soutien présumé à des groupes islamistes. Le fondateur d’Al-Qaïda Oussama Ben Laden a vécu à Khartoum entre 1992 et 1996.

Quelques jours avant de quitter la Maison Blanche en janvier, le président Barack Obama avait levé une partie des sanctions contre le Soudan pour une période probatoire de six mois. Son successeur à la Maison Blanche Donald Trump avait décidé en juillet d’étendre cette période de trois mois. Le 6 octobre, son administration a décidé de la levée définitive de l’embargo.

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