Fitch Ratings maintient la note du Maroc à BBB-, avec perspective stable

L’agence de notation Fitch Ratings a annoncé, dans un communiqué publié mardi 10 octobre, avoir attribué au Maroc la note BBB- avec perspective stable. Elle estime que la croissance du PIB atteindra 4,6% en 2017.

Le siège de Fitch Ratings, à New York, en 2011 © HENNY RAY ABRAMS/AP/SIPA

Le siège de Fitch Ratings, à New York, en 2011 © HENNY RAY ABRAMS/AP/SIPA

Publié le 11 octobre 2017 Lecture : 1 minute.

L’agence justifie sa notation par la bonne stabilité macro-économique du pays, des politiques économiques historiquement prudentes et un déficit budgétaire en dessous de la médiane des déficits des pays de catégorie BBB. Des bons indicateurs contrebalancés par des indices de gouvernance et de développement qui restent faibles, ainsi que par une dette publique et des déficits courants élevés.

Fitch note que la croissance du PIB s’est relevée, après la chute de 2016 due à la sécheresse, et qu’elle attendra une moyenne annuelle de 3,8% sur la période 2017-2019, soit mieux que la croissance médiane de 2,9% des pays notés BBB.

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Rebond de la production agricole

« L’activité économique sera majoritairement tirée par le rebond de la production agricole », prévoit l’agence de notation, qui précise que la production de céréale, qui s’était contractée de 63,4% l’année dernière, à cause de la sécheresse, va exploser de 187% cette année.

La croissance non agricole va également reprendre des couleurs, grâce, notamment, à la reprise de l’emploi agricole, la baisse des prix alimentaires et l’affermissement de l’activité dans la zone euro. En conséquence, Fitch estime que la croissance du PIB va s’accélérer, de 1,2% en 2016 à 4,6% en 2017 avant de redescendre à 3% en 2018.

Les réformes pour la relance économique pourraient, selon Fitch, être ralentie par des défis politiques. « Les tensions sociales ont été exacerbées par la vague de protestation dans la région du Rif, née en octobre 2016 et qui s’est poursuivie pendant le premier semestre 2017 », note l’agence, qui pointe également des tensions au sein des partis au pouvoir, dont le parti de la justice et du développement.

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