Football : le Maroc accueillera le CHAN 2018, en attendant la CAN 2019
La candidature du royaume a finalement été retenue pour abriter l’édition 2018 du Championnat d’Afrique des nations, après le retrait de l’organisation au Kenya. Un tour de chauffe pour le Maroc, qui a l’ambition d’organiser la prochaine CAN et le Mondial 2026.
![Fouzi Lekjaa en juillet 2017 à Rabat. © YouTube](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2017/09/29/fouzi-lekjaa.jpg)
Fouzi Lekjaa en juillet 2017 à Rabat. © YouTube
Fin du suspens ! Le Maroc est désormais le pays hôte du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) 2018. C’est ce qu’a finalement décidé, à l’unanimité, le Comité d’urgence de la Confédération africaine de football (CAF) réuni à Lagos le samedi 14 octobre.
Trois semaines auparavant, la Confédération africaine avait retiré au Kenya l’organisation de cette compétition, réservée exclusivement aux joueurs évoluant dans les championnats nationaux, « au regard des retards accumulés et de différents rapports de missions d’inspection conduites dans le pays. »
Entre temps, le Maroc et la Guinée équatoriale avait présenté leur candidature pour abriter ce championnat, tandis que l’Éthiopie avait présenté un dossier non complet. « La Fédération éthiopienne a envoyé une manifestation d’intérêt sans une garantie gouvernementale », a précisé Ahmad Ahmad, le président de la CAF pour justifier la mise à l’écart de la candidature de l’Éthiopie.
Du 12 janvier au 4 février
Ainsi du 12 janvier au 4 février 2018, les stades de Casablanca, Tanger, Marrakech et Agadir vibreront au rythme du football africain, lors de cette 5ème édition du CHAN. « C’est une compétition qui prend de plus en plus d’ampleur et commence à attirer public et sponsors, nous confie une source fédérale. Mais surtout, c’est l’occasion pour le Maroc de confirmer sa capacité d’organiser des grands événements footballistiques. »
Le CHAN 2018 n’est, en fait, qu’un tour de chauffe pour le royaume. Le Maroc lorgne en effet avec insistance sur l’organisation de l’édition 2019 de la compétition continentale majeure : la Coupe d’Afrique des nations (CAN). La CAF, qui a décidé de porter le nombre de participants de 16 à 24 pays pour cette CAN, formule encore des doutes quant à la capacité du Cameroun d’abriter l’événement.
L’ultime challenge
Le Maroc, qui avait renoncé à l’organisation de la CAN 2015, en raison du risque de propagation du virus de l’Ebola, se retrouverait en pole position si la CAF venait à estimer que les infrastructures camerounaises ne sont pas suffisantes.
Le royaume est, par ailleurs, candidat à l’organisation de la Coupe du monde 2026 et enchaîner des manifestations continentales servirait à renforcer son dossier et lui permettrait de rivaliser avec la candidature des pays d’Amérique du Nord : États-Unis, Canada et Mexique.
La Matinale.
Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.
Consultez notre politique de gestion des données personnelles
Les plus lus
- Bénin-Niger : dans les coulisses de la médiation de la dernière chance
- Au Togo, le business des « démarcheurs », ces arnaqueurs qui monnaient la justice
- Qui entoure Mele Kyari, président de la NNPC, l’État dans l’État au Nigeria ?
- Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo, sur les terres de Simone à Bonoua
- Alafé Wakili : « Aucun pays n’est à l’abri d’un coup d’État »