Centrafrique : les groupes armés signent un accord de fin des hostilités à Brazzaville
Mercredi soir, les délégués du forum de Brazzaville pour la réconciliation en Centrafrique ont signé un accord de cessation des hostilités. Il doit prendre effet immédiatement sur l’ensemble du territoire centrafricain.
Les négociations de Brazzaville pour la réconciliation en Centrafrique, entamées lundi, s’achèvent mercredi 23 juillet sur un accord a minima de cessation des hostilités. Les délégués ne sont en effet pas parvenus à fixer le cadre du désarmement et de la démobilisation des combattants des diverses milices dans le pays ni à tracer une feuille de route pour un nouveau processus de normalisation politique.
#Seleka M. #Dhafane (2nd R) signing ceise fire #agreement while #Antibalaka P. #Ngaissona (1st R) watches #CARcrisis pic.twitter.com/JNKYlGbM66
— African Union Peace (@AU_PSD) 23 Juillet 2014
Selon une copie du projet d’accord obtenue par l’AFP, la cessation des violences doit intervenir dès la signature de l’accord et prendre effet sur l’ensemble du territoire de la République centrafricaine.
Le document prévoit aussi la cessation de tous les actes de violence contre les populations civiles, le respect et la protection des droits humains, l’arrêt et l’abstention de toutes actions et incitations de nature a nuire aux efforts visant a faire valoir l’esprit de fraternité et de concorde nationale.
Aux termes du projet, les chefs des groupes armés signataires doivent communiquer publiquement et dans un délai de 24h a compter de la date de signature du présent accord la cessation des hostilités par leurs chaînes de commandement respectives ainsi qu’a la population civile.
Applaudissements et les youyous
Mohamed Moussa Dhaffane, représentant de l’ex-rébellion Séléka, et Patrice-Edouard Ngaissona, coordonateur national des milices anti-balaka, ont été les deux premiers à signer le texte .
>> Lire aussi : l’ex-Séléka accepte de signer l’accord de cessez-le-feu à Brazzaville
Au total, c’est une quarantaine de délégués qui ont signé l’accord au ministère des Affaires étrangères congolais ainsi que quelque représentants étrangers comme le président congolais Denis Sassou Nguesso.
L’archevêque de Bangui, Mgr Dieudonné Nzapalainga, et l’imam Layama Kobine, président de la communauté islamique de Centrafrique, ont quant à eux signé sous les applaudissements et les youyous.
La salle des représentants a ensuite entonné en choeur l’hymne national centrafricain.
(Avec AFP)
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