Tunisie : Mehdi Jomâa, en Algérie pour tenter de renforcer la coopération sécuritaire

Mehdi Jomâa, le chef du gouvernement tunisien, se trouvait mardi en Algérie pour tenter de renforcer la coopération sécuritaire face aux groupes terroristes, quelques jours après une attaque qui a tué 15 soldats tunisiens.

Mehdi Jomâa, premier ministre tunisien, le 11 avril 2014 à Tunis. © Ons Abid pour Jeune Afrique.

Mehdi Jomâa, premier ministre tunisien, le 11 avril 2014 à Tunis. © Ons Abid pour Jeune Afrique.

Publié le 22 juillet 2014 Lecture : 1 minute.

Mehdi Jomâa effectuait mardi 22 juillet une visite éclair à Tébessa, ville algérienne proche de la frontière avec la Tunisie, visant à renforcer la coopération sécuritaire entre les deux pays. "Cette visite est une occasion pour approfondir la coopération sécuritaire entre les deux pays, qui est une question sensible en Tunisie", a déclaré à son arrivée le chef du gouvernement tunisien.

>> Lire aussi les billets de notre blog défense : Le bilan de Mehdi Jomâa en six mois de lutte anti-jihadiste #1 et #2

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Tébessa se trouve non loin du mont Chaambi, où 15 soldats tunisiens ont été tués dans une attaque terroriste mercredi dernier. Mehdi Jomâa, accueilli par son homologue Abdelmalek Sellal, était accompagné par ses ministres de la Défense nationale et des Affaires étrangères, Ghazi Jeribi et Mongi Hamdi. Selon un communiqué officiel tunisien, "cette visite de quelques heures est consacrée au renforcement de la coopération et de la coordination (…) dans les domaines sécuritaire et militaire entre les deux pays".

Infiltrations de terroristes

Le président algérien Abdelaziz Bouteflika avait affirmé vendredi que son pays "se tiendrait aux côtés de la Tunisie pour exterminer (le) fléau dangereux du terrorisme".

L’attaque de mercredi soir est la pire de l’histoire de l’armée tunisienne. Selon le ministre de la Défense, "la majorité des terroristes se sont infiltrés de l’extérieur du mont Chaambi, probablement de l’extérieur des frontières, à savoir de l’Algérie". "Parmi eux se trouvaient des Tunisiens, des Algériens et des mercenaires étrangers", a-t-il dit, précisant que la Tunisie et l’Algérie coopéraient pour traquer les assaillants.

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(Avec AFP)

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