Le Cameroun en quête d’un investisseur pour développer une nouvelle sucrerie

Après avoir éliminé la co-entreprise indo-camerounaise Justin Sugar Mills, le gouvernement invite les firmes intéressées à la mise sur pied d’un complexe sucrier à l’est du pays à se manifester d’ici à deux mois et demi.

L’entreprise sélectionnée bénéficiera de 32 000 hectares de terres pour implanter une exploitation de canne à sucre et une unité de raffinage. DR

L’entreprise sélectionnée bénéficiera de 32 000 hectares de terres pour implanter une exploitation de canne à sucre et une unité de raffinage. DR

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Publié le 25 novembre 2014 Lecture : 1 minute.

Le gouvernement camerounais a définitivement tourné la page Justin Sugar Mills. Après la résiliation en juin du protocole d’accord conclu avec la co-entreprise indo-camerounaise, Emmanuel Bondé, le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique, a lancé le 20 novembre un appel à manifestation pour sélectionner un investisseur privé devant développer un complexe agro-industriel sucrier entre Bertoua et Batouri, à l’est du pays.

Les prétendants ont deux mois et demi pour déposer leurs offres. L’heureux élu héritera de 32 000 hectares de terres pour implanter une exploitation de canne à sucre et une unité de raffinage.

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Dysfonctionnements

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Justin Sugar Mills avait noué un partenariat le 13 avril 2012 pour la mise sur pieds d’un projet de 60 milliards de F Cfa, comprenant la création d’une plantation de 15 000 ha de canne à sucre et d’une usine d’une capacité de production annuelle initiale de 60 000 tonnes.

L’initiative, qui intégrait également la production de 16 MW d’électricité à partir des déchets, a été remise en cause après un audit du cabinet EY ayant constaté « des dysfonctionnements dans l’application dudit protocole d’accord, de même que dans la réalisation du projet ».

Le Cameroun dispose d’une seule unité de raffinage, propriété de Sosucam (Somdiaa), dont les deux usines – de Mbandjock et de Nkoteng – sont en mesure de produire 120 000 tonnes annuellement. La demande nationale quant à elle se situe à 175 000 tonnes.

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