Libye : cinq jours d’affrontement à Tripoli, l’aéroport endommagé
L’aéroport international de Tripoli est depuis dimanche le théatre d’affrontements entre groupes armés. Jeudi, le terminal a été très endommagé par des roquettes.
![Un avion en flammes le 16 juillet 2014 sur le tarmac de l’aéroport international de Tripoli. © AFP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2014/07/17/017072014190901000000ssss.jpg)
Un avion en flammes le 16 juillet 2014 sur le tarmac de l’aéroport international de Tripoli. © AFP
Les affrontements entre groupes armés pour le contrôle de l’aéroport international de Tripoli se sont poursuivis jeudi 17 juillet pour le cinquième jour consécutif.
"Le terminal a été frappé par deux roquettes qui ont atterri sur le toit. Les salles d’embarquement (…) ont été particulièrement touchées", a déclaré Tarek Ourwa qui a fait état de "gros dégâts", sans évoquer des victimes.
Le ministère de la Santé a fait état dimanche d’un mort et six blessés dans les combats mais n’a pas donné de bilan depuis. L’aéroport est fermé depuis dimanche pour une durée indéterminée.
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Les milices islamistes ont tiré depuis des dizaines de roquettes sur l’aéroport contrôlé depuis 2011 par des brigades de la ville de Zenten (170 km au sud-ouest de Tripoli), considérées comme le bras armé du courant libéral.
Elles ont reçu jeudi le soutien des puissantes brigades de la ville de Misrata (200 km à l’est de Tripoli). Dans un communiqué lu jeudi sur leur télévision locale, les dirigeants misratis ont décrit les combats autour de l’aéroport comme une "bataille des révolutionnaires (…) contre les fidèles de l’ancien régime" de Mouammar Kadhafi.
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Les brigades de Zenten, Al-Sawaeq et Al-Qaaqaa, sont en effet accusés par leurs rivaux de compter dans leurs rangs des soldats et officiers de l’ancienne armée fidèle à Kadhafi.
Les rues de la capitale étaient quasiment vides jeudi. La plupart des échoppes, banques et stations-services étaient fermées.
(Avec AFP)
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